L’Union des étudiants juifs de France a annoncé s’être entendu avec Twitter pour le retrait des tweeds antisémites, ce vendredi.
L’avocat de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), Stéphane Lilti a déclaré avoir obtenu le retrait des tweets antisémites, ce vendredi. Pourtant, l’association annonçait ne pas avoir été écoutée par Twitter la veille. « On a obtenu qu’ils appliquent spontanément la loi française, pour laquelle une injonction judiciaire n’est pas nécessaire au retrait d’un contenu manifestement illicite », a affirmé l’avocat. Ce dernier a parlé d’une « importante victoire ». Néanmoins, le réseau social n’a pas encore confirmé.
L’association avait décidé d’engager un référé à Paris pour obliger l’entreprise à retire des tweets à caractère antisémite. Ils s’étaient multipliés dès le 10 octobre dernier sous le hashtag #unbonjuif. Le mot-clé a connu un tel succès qu’il était parmi les trois plus diffusés ce jour-là et même mis en une par Twitter.
Stéphane Tilti avait déclaré : « il y a un incendie que nous devons éteindre : nous voulons mettre un terme à ce déferlement de haine qui pourrait engager des passages à l’acte ». Il déplorait alors l’attitude des responsables de Twitter, ces derniers n’ayant pas « pris au sérieux », leurs demandes. Selon Jonathan Hayoun, président de l’UEJF, « Twitter n’a pas pris la mesure du racisme et de l’antisémitisme en France alors que la situation n’a jamais été aussi grave ».
Par ailleurs, l’Union des étudiants juifs de France a assigné le Front national pour la mise en ligne d’une vidéo sur son site dans laquelle Jean-Marie Le Pen déclarait que « comme les oiseaux », les Roms voleraient « naturellement ».
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