L’Australie renonce à son projet de filtrage du Web

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Le gouvernement australien va renoncer à un dispositif controversé de filtrage du Web, annonce vendredi 9 novembre, la presse du pays. Le système, en débat depuis plusieurs années, est censé empêcher la diffusion de contenus pédopornographiques sur le Web. Le projet était porté par le ministre des communications, Stephen Conroy.

Les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) étaient chargés de bloquer l’accès aux sites incriminés. Initialement présenté comme un moyen de lutter contre les sites pédopornographiques, le projet avait même évolué pour embrasser un spectre plus large, englobant notamment la pornographie ‘classique’.

Lire : ‘L’Australie confirme son projet de filtrage du Web’

En 2010, la première ministre Julia Gillard défendait le système, évoquant des ‘questions morales’. Les opposants au projet de loi font pour leur part valoir que le blocage de site est coûteux, que l’efficacité d’une telle mesure reste à prouver, et qu’il est digne de certains Etats totalitaires.

Selon le quotidien The Age, M. Conroy va désormais soutenir que la liste ‘Worst of’, maintenue par Interpol, constitue un rempart suffisant à la pédopornographie en ligne.

L’apparition d’une liste noire a suscité de nombreuses polémiques en Australie. Plusieurs géants du Net, tels que Google, Yahoo! et Microsoft, avaient émis des doutes sur la pérénnité du dispositif. Le projet de filtre avait également soulevé les inquiétudes du département d’Etat américain.

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