L’UE soupçonne l’existence d’un cartel dans les cartes à puce

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BRUXELLES (Reuters) – Le fabricant allemand de semi-conducteurs Infineon Technologies et plusieurs de ses concurrents pourraient être sanctionnés à la suite de soupçons de la Commission européenne sur l’existence d’une entente sur les prix des cartes à puce.

La Commission européenne a expliqué dans un communiqué qu’elle avait communiqué ses griefs aux entreprises concernées, sans les identifier, après l’échec de négociations à l’amiable qui leur auraient permis de bénéficier d’une réduction de 10% de leur amende.

S’ils sont reconnus coupables d’avoir conclu une entente anticoncurrentielle, les différents groupes pourraient devoir payer une amende susceptible d’atteindre 10% de leur chiffre d’affaires respectif.

Infineon a confirmé avoir reçu la communication des griefs de la commission européenne.

Le groupe NXP Semiconductors et le français STMicroelectronics, qui avaient auparavant reconnu être sous le coup d’une enquête, ont en revanche dit ne pas avoir reçu le document.

Atmel et Renesas Technology – coentreprise de Hitachi et Mitsubishi Electric – avaient également annoncé être visés par l’enquête, entamée en janvier 2009 par la Commission européenne.

Gemalto, le premier fabricant mondial de cartes à puce, a déclaré qu’il n’était pas concerné par l’enquête.

Foo Yun Chee, avec Harro ten Wolde; Julien Dury et Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand

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