Smartphones en orbite : ces satellites low-cost du 21e siècle testés par la Nasa

Author:


Ce sont de simples téléphones, à peine améliorés, qui voyagent dans l’espace.

Les plus grandes innovations sont parfois très simples dans leur principe. La Nasa a décidé de tester une nouvelle forme de satellites low-cost. Pour ce faire, elle utilise de simples smartphones, qu’elle a propulsé dans l’espace dimanche dernier. Les trois téléphones sont en orbite autour de la Terre, et participent à un programme expérimental sur des satellites ultra low cost.

Selon le cahier des charges, chaque satellite doit couter entre 3,500 et 7,000 dollars. Pour cela les ingénieurs en charge de ce projet ont utilisé le smartphone HTC Google Nexus One sous Android.

Ces «phonesats» n’ont (presque) rien a envier aux satellites les plus perfectionnés : ils sont munis de capteurs (GPS, gyroscope, accéléromètre), de moyens de communications, d’un système d’exploitation (Android) et ils sont capables de prendre des photos. L’objectif de la NASA est en fait de déterminer si un objet de consommation courante peut devenir, d’une manière ou d’une autre, utile à l’observation de notre planète.

Baptisés Alexander, Graham et Bell, ces smartphones sont de «vieux» Nexus One qui ont été à peine modifiés pour s’adapter à la recherche spatiale. La Nasa a simplement greffé une grosse batterie, une radio plus puissante et rangé le tout dans un cube de métal d’environ 10 cm de côté. Le résultat semble très encourageant : ils semblent supporter mieux le froid et les radiations que les ingénieurs ne l’avaient anticipé.

Ces phonesats devraient retomber sur Terre après environ deux semaines de mission, car ils sont à une altitude relativement basse et qu’ils n’embarquent pas de moteur-booster.

Retrouvez cet article sur Atlantico


Big Bang : le satellite Planck découvre l’origine de l’Univers qui a 80 millions d’années de plus que prévu
VIDEO La plus grand chute d’iceberg jamais filmée, quand un satellite sonde l’estomac des requins…
Le satellite franco-indien Saral va mesurer les vagues pour mieux comprendre le climat

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *