Eux ne sont pas intimidés comme le reste de la troupe. A 13 et 14 ans, François et Louis savent déjà “faire du C et du HTML”, les langages informatiques de base. Haut comme trois pommes, le duo a traversé Paris pour voir qui se cache derrière leur site Internet préféré.
“On est des fans. Mais on veut aussi voir comment on fait une entreprise”, précise François, très sérieusement. Ce qui ne l’empêchera pas de s’extasier dix secondes plus tard devant une peluche à taille humaine, un âne au sourire béat. La mascotte du Site du zéro, une plate-forme de cours en ligne spécialisée dans l’informatique.
Bienvenue chez les start-up. Comme quatre cents autres entreprises qui montent, le Site du zéro ouvre ses portes au public pour la deuxième édition des Journées du patrimoine des start-up, qui se tiennent les 12,13 et 14 septembre. Environ trois mille visiteurs y sont attendus par quatre cents jeunes pousses plus ou moins connues, réparties dans plusieurs villes françaises – Paris surtout, mais aussi Lille, Nantes, Rennes…
“L’idée, c’est de montrer et d’expliquer la manière dont une start-up travaille. Ça ne s’apprend pas à l’école”, affirme Pierre Dubuc, l’un des deux fondateurs du Site du zéro. Une trentaine de personnes ont répondu à l’appel, jeudi 12 septembre. Des jeunes – et des moins jeunes-, attirées par la création d’entreprise, mais aussi des clients ou de simples curieux.
Derrière l’opération séduction se cache un jeune homme, Marc-Arthur Gauthey, lui-même entrepreneur. Navré de voir ses camarades de HEC filer leur diplôme en poche vers L’Oréal ou les grands cabinets de conseil, il souhaite faire des émules. “Vendre des Pringles, ça ne vous transforme pas. C’est dommage de ne pas aller voir ce que les start-up peuvent proposer”, assure-t-il.
Au culot, il a décidé l’an dernier de monter ces Journées du patrimoine, qui n’ont rien à voir avec celles organisées (…)
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