Il y a quelques jours, Mark Zuckerberg s’est offert la tranquillité en acquérant les quatre villas avoisinant la sienne à Palo Alto (Californie) pour 30 millions de dollars (22,2 millions d’euros). Le multimilliardaire de 29 ans a procédé à un tel achat parce qu’il ne voulait pas «que le promoteur construise une énorme maison et vende la propriété comme étant la voisine de celle de Mark Zuckerberg», a rapporté une source au courant de la transaction au San Jose Mercury News.

Miracle, la vie privée existerait donc de nouveau aux yeux du co-créateur de Facebook?

Ses détracteurs n’ont pas oublié l’entretien avec un journaliste de TechCrunch au cours duquel Zuckerberg s’était prononcé sur la fin de la vie privée. C’était en janvier 2010 et Facebook venait de rendre publiques de nombreuses données des profils (nom, photo de profil, ville de résidence, notamment):

«Les gens sont à l’aise, non seulement avec le fait de partager de plus en plus d’informations de tout ordre, mais ils sont également plus ouverts, et à plus de personnes. La norme sociale a évolué ces dernières années. Nous considérons que notre rôle au sein de ce système est d’innover constamment, et de nous mettre à jour pour refléter cette évolution des normes sociales actuelles.»

Source: ReadWrite.

Quelques mois plus tard, le 28 avril, Nick Bilton du New York Times rapporte sur Twitter les propos en off  tenus par un employé de Facebook qui lui a expliqué «[en riant] que Zuck ne croit pas en la vie privée».

Off record chat w/ Facebook employee. Me: How does Zuck feel about privacy? Response: [laughter] He doesn’t believe in it.

— Nick Bilton (@nickbilton) April 28, 2010

Régulièrement depuis, la polémique sur Facebook et son respect tout à fait relatif de la vie privée a été relancée. En octobre 2012, on accuse même le réseau social d’un «bug» qui aurait rendu public des messages privés mais n’a en fait jamais existé selon la Cnil.  

Après cet (…) Lire la suite sur Slate.fr