Les embouteillages coûtent 8 jours de travail aux « pendulaires », en moyenne dans le monde. UN-Habitat va utiliser les données du leader du GPS pour décongestionner le trafic.
La lutte contre les embouteillages est devenue une cause nationale dans certains pays. Pour lutter contre ce qui est considéré comme un fléau, UN-Habitat, le programme des Nations unies pour le développement humain, vient de signer un partenariat avec TomTom. Les données du champion européen du GPS seront utilisées par les Nations unies pour aider à la «prise de décisions stratégiques pour lutter contre la congestion urbaine». Les travailleurs pendulaires passent en moyenne huit jours par an coincés dans des bouchons, dans le monde. «Cela démontre que les solutions traditionnelles, construire de nouvelles routes ou élargir celles qui existent déjà, ne sont plus efficaces», ajoute l’ONU. Ainsi, à Paris, il faut en moyenne 1heure 44 pour parcourir un trajet d’une heure, selon TomTom Et ce serait pire à Marseille.
«Circuler en connaissant le trafic en temps réel permet de gagner du temps. Ou, au pire, de savoir à quelle heure on peut arriver à destination», souligne Corinne Vigreux, cofondatrice de TomTom. A terme, le groupe prévoit aussi d’ajouter des informations permettant de trouver rapidement une place de parking.
Pour collecter davantage de données sur le trafic – de façon anonyme – et améliorer la qualité de ces informations, TomTom se fonde sur la collecte (anonyme) de toutes les données: depuis celles générées par les utilisateurs de GPS TomTom, celles des systèmes embarqués dans les voitures et celles des téléphones portables (grâce à des accords avec certains opérateurs télécoms comme Vodafone ou SFR en France). Ces remontées d’informations permettent à TomTom d’être fiable sur le trafic. En outre, la remontée d’informations par le biais des GPS, mais aussi des smartphones, est «fondamentale dans des pays comme la Chine ou le Brésil. Installer des capteurs dans les routes est (…) Lire la suite sur Figaro.fr
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