Google vient d’acheter une imposante flotte de robots.
L’entreprise a confirmé une information du New York Times selon laquelle elle vient d’acquérir Boston Dynamics, le fabriquant de machines aussi célèbres que BigDog, Atlas, Petman, Cheetah et Wildcat. L’entreprise, basée dans le Massachusets, fait partie des plus avancées au monde dans le secteur des machines à quatre et à deux jambes. Certaines sont humanoïdes, quand d’autres ont l’apparence d’animaux prédateurs. La plupart d’entre elles ont été développées sous contrat avec les agences militaires, dont la Darpa, l’agence des projets de recherche avancée sur la défense.
Qu’est-ce que Google pourrait vouloir faire d’une armée de robots militaires? De prime abord, la réponse qui vient à l’esprit est: «conquérir le monde». Mais il semble que ce ne soit pas le but -en tout cas pas d’un point de vue militaire.
Google a affirmé au New York Times qu’il honorerait les contrats existants de Boston Dynamics, notamment un prototype développé pour la DARPA pour 10,8 millions de dollars du robot Atlas, dédié à un potentiel usage humanitaire lors de catastrophes comme celle de Fukushima. Mais Google a ajouté qu’il ne prévoyait pas de devenir lui-même un sous-traitant de l’armée.
Au lieu de ça, mon intution est que l’entreprise voit le développement de robots comme l’extension naturelle de sa préoccupation première, l’intelligence artificielle. Google a travaillé pendant des années pour apprendre aux machines à comprendre le langage (avec Google Traduction), le sens des images et des vidéos (en apprenant par exemple à YouTube à reconnaîtres des chats), et à évoluer dans des environnements physiques (comme avec les voitures sans conducteur). L’entreprise a maintenant un nouvel ensemble de jouets -enfin d’outils- sur lesquels tester ses théories sur l’apprentissage des machines (machine learning). Au passage, Boston Dynamics est la (…) Lire la suite sur Slate.fr