Google travaille sur des lentilles pour aider les diabétiques

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Google a annoncé hier son projet de lentilles de contact intelligentes. Elles pourront mesurer, en temps réel, le taux de glucose des patients diabétiques grâce à leurs larmes.

Google poursuit ses expérimentations dans le domaine de la santé. «Nous sommes en train de tester des lentilles intelligentes fabriquées pour mesurer le taux de glucose dans les larmes», a annoncé jeudi le géant du Web sur son blog officiel. Elles sont destinées à aider les diabétiques à mieux gérer leur maladie.

Cette technologie fonctionne grâce à «une petite puce connectée et un capteur de glucose miniaturisé, qui sont enfermés entre deux couches de matériaux», a détaillé Google sur son blog. Les scientifiques testent actuellement des prototypes qui peuvent générer une lecture du taux de glucose toutes les secondes. Ils étudient aussi un système de signaux lumineux qui préviendraient les utilisateurs quand certains seuils de glucose seront dépassés. «Nous espérons que cela pourra un jour apporter aux diabétiques un nouveau moyen de gérer leur maladie», a ajouté Google.

Les deux chercheurs Brian Otis et Babak Parviz, à l’origine du projet, travaillent au sein du laboratoire secret de Google, le Google X Lab. Ils ont tout juste débuté leur activité, mais disent avoir terminé plusieurs recherches médicales pour les aider à affiner un prototype. «Il y a encore beaucoup de travail pour rendre cette technologie viable», précisent les chercheurs sur le blog. «Nous sommes en discussion avec l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) […] Nous avons aussi l’intention de chercher des partenaires qui seraient capables d’amener ce genre de produits sur le marché.»

Le projet identique de Microsoft

Google n’est pas la première entreprise à parler de lentilles connectées. En décembre 2011, c’est Microsoft qui a annoncé travailler sur des lentilles de contact intelligentes. «Des chercheurs à l’université de Washington et du centre de recherche Microsoft travaillent (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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