Le «plan secret» des polices européennes pour contrôler les voitures à distance

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Selon Le Telegraph, l’Union Européenne travaille en secret sur un plan qui permettrait à la police de contrôler à distance les voitures, et de les arrêter depuis une salle de contrôle pour maîtriser des fugitifs.

Des documents confidentiels, diffusés par l’organisation Statewatch, partagés lors de réunions secrètes des représentants de la police en Union Européenne situent ce système de contrôle à distance des voitures dans le cadre d’une loi qui renforcerait la surveillance et les mesures de pistage.

Statewatch, qui contrôle les libertés civiles dans l’Union Européenne, les pouvoirs de la police et la surveillance de l’Etat, signale dans le Telegraph que ces documents «constituent une sérieuse menace pour les libertés civiles».

Cette proposition est un des objectifs de l’European Network of Law Enforcement Technology Services (ENLETS) qui travaille sur la coopération entre la police des pays européens.

Le Telegraph explique que «ce dispositif, qui pourrait être dans toutes les nouvelles voitures d’ici la fin de la décennie, serait activé par un agent de police depuis un écran d’ordinateur dans un siège central». Objectif de ce dispositif? Mettre fin aux dangereuses courses poursuites et aux méthodes actuelles de la police qui consistent entre autres à percer les pneus des voitures. 

La BBC souligne que les documents, datant du mois de décembre 2013, indiquent que les voitures en cavale se sont avérées «dangereuses pour les citoyens» et que «les criminels risquent de s’échapper après leur crime».

On peut lire également dans le document que «dans la plupart des cas, la police est incapable de poursuivre les criminels à cause de l’absence de moyens efficaces pour arrêter le véhicule en toute sécurité.»

Ce plan de surveillance a été approuvé par le Comité permanent de sécurité intérieure, qui promeut la coordination entre Etats européens sur le plan de la sécurité intérieure. Selon Statewatch, l’ENLETS demanderait un (…) Lire la suite sur Slate.fr

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