Les internautes se mobilisent pour dénoncer l’arrivée au conseil d’administration de Dropbox d’une ancienne secrétaire d’Etat républicaine. Celle-ci aurait notamment soutenu des projets de récoltes de données de la part de la NSA.
Une véritable cyber-manifestation prend de l’ampleur depuis l’annonce, par voie de communiqué, de la nomination de Condoleezza Rice au conseil d’administration de Dropbox, la célèbre start-up de stockage de données en ligne. Sous le mot d’ordre #DropDropbox («lâchez Dropbox», en français), les internautes mécontents incitent leurs pairs à délaisser la plateforme, jusqu’à ce que celle-ci revienne sur sa décision rendue publique le 9 avril.
En cause: le passé politique de Condoleezza Rice. Car si cette femme qui fêtera ses 60 ans en novembre est désormais simple professeure à l’université de Stanford, et conseille par ailleurs quelques entreprises du numérique, elle est particulièrement connue pour son rôle politique dans les années 2000, aux antipodes des valeurs libertaires de la Silicon Valley.
Conseillère à la sécurité nationale de 2001 à 2005, puis secrétaire d’Etat les quatre années suivantes, Condoleezza Rice aurait notamment soutenu certains programmes de récoltes de données opérés par la NSA, au cœur du scandale des écoutes révélées par Edward Snowden. En 2009, le Sénat a par ailleurs révélé que l’ancienne proche de George W. Bush avait autorisé l’usage de la torture lors d’interrogatoires dans le cadre de la guerre d’Irak, qu’elle avait en outre appelée de ses vœux à plusieurs reprises.
Le site Drop-DropBox explique donc que le passif politique de Condoleezza Rice ne peut admettre son implication dans l’entreprise: «Compte tenu de tout ce que nous savons sur le programme de surveillance sans (…) Lire la suite sur Figaro.fr
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