Google lâche une bombe sur la régulation des fake news

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Sommes-nous dans une ploutocratie ? C’est une question qui devient de plus en plus légitime alors que les riches de ce monde décident que leurs propres règles priment sur les lois… Cette fois-ci, il s’agit de fact-checking. C’est Elon MuskElon Musk le premier à avoir remplacé la vérification des faits par des notes de communauté après avoir acheté X (ex-TwitterTwitter). Meta a également fait de même pour FacebookFacebook, InstagramInstagram et Threads.

C’est désormais au tour de GoogleGoogle de suivre l’exemple, indiquant qu’il n’ajoutera pas la vérification des faits aux résultats de son moteur de recherche et à ses vidéos YouTubeYouTube. En 2022, la Commission européenne avait adopté le Code de bonnes pratiques contre la désinformation qui inclut le fact-checking, dont l’adoption est entièrement volontaire. Rien d’illégal jusqu’à présent donc.

Une future loi à laquelle Google a déjà annoncé ne pas se plier

Cependant, en 2023, l’Union européenne a adopté le Digital Services Act (DSADSA), le règlement européen sur les services numériquesnumériques. La Commission européenne souhaite désormais rendre le code de bonnes pratiques obligatoire en l’intégrant au DSA. Cela signifierait que les plateformes devront faire la chasse aux fake news sous peine de sanctions. Dans une lettre envoyée à la Renate Nikolay de la Commission européenne, Kent Walker, directeur juridique chez Google, indique que le code de bonnes pratiques « n’est tout simplement pas approprié ni efficace pour nos services » et que Google ne s’y plierait pas et se retirerait de tout engagement autour du code avant son intégration au DSA.

Mark ZuckerbergMark Zuckerberg, le patron de Meta, avait été plus loin, semblant adopter pleinement le discours de Donald Trump qui confond vérification factuelle et censure. « Nous allons travailler avec le président Trump pour repousser les gouvernements du monde entier qui s’en prennent aux entreprises américaines », avait-il déclaré plus tôt ce mois-ci, visant en particulier l’Union européenne.

Peut-être que ce ne sont que des prises de position temporaires afin de brosser le nouveau président américain dans le sens du poil. Toutefois, les conséquences d’une libre prolifération de la désinformation se feront sentir dans le monde entier.

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