« 20 à 30 % des adultes français seraient au-dessus des 100 grammes de sucre totaux par jour (hors lactoselactose et galactosegalactose) recommandés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail », alerte l’Assurance Maladie. Or, la consommation excessive de sucre peut avoir des conséquences néfastes sur la santé physiquephysique, notamment l’obésitéobésité ou les maladies cardiovasculairesmaladies cardiovasculaires, mais aussi mentale. Parmi les alternatives saines et naturelles, commence à s’imposer le yacon, ou poire de terrepoire de terre. Cette plante de la famille des asteracées qui ressemble à la patate doucepatate douce associe plaisir gustatifgustatif et nutrition, puisqu’elle contient 4 fois moins de sucres que le sucresucre blanc et 3 fois moins que le sirop d’agaveagave, mais en ayant le même pouvoir sucrant.

Le yacon revient au goût du jour

Le yacon est principalement cultivé dans les régions montagneuses des Andes, entre autres au Pérou, tant pour ses propriétés alimentaires que médicinales. Elle a été introduite en France au XIX^e siècle, mais n’a pas rencontré le succès escompté à cause de son goût. Depuis les années 1990, elle revient au goût du jour, surtout pour son potentiel comme substitut naturel au sucre, et notamment sous la forme de sirop. Il a en effet un fort pouvoir sucrant tout en étant riche en fibres, avec une texturetexture très agréable et un goût proche du miel. Il se consomme comme tous les autres sucrants, en tartine, pâtisseries, ou dans le thé et le café.

C’est d’ailleurs ce que propose une jeune start-up, Yacon Co, en plus de nombreuses recettes pour cuisiner. Tous leurs produits sont entièrement naturels, bio, vegan, sans glutengluten, sans conservateur, ni colorant ni aucune substance synthétique. L’entreprise s’est développée pour proposer une alternative au sucre, gourmande, saine et durable. Car, en plus de la santé, le yacon est une plante qui n’a pas besoin de pesticidespesticides pour survivre et qui nécessite deux fois moins d’eau que la betterave sucrière pour assurer un bon rendement.