La fin de Skype, le début d’une nouvelle ère pour la communication en ligne

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L’aventure se termine après 22 ans d’existence, SkypeSkype fait ses adieux. MicrosoftMicrosoft a récemment officialisé la nouvelle : le célèbre logiciel de communication s’éteint pour de bon le 5 mai prochain ! Pourtant, l’applicationapplication reste encore relativement populaire. D’après les derniers chiffres fournis par Microsoft, la plateforme comptait en 2023, 36 millions d’utilisateurs actifs quotidiens.

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Et puis, Skype, ce n’est pas rien. C’est presque un symbole. Lancé le 29 août 2003 par deux entrepreneurs – le Danois Janus Friis et le Suédois Niklas Zennström – Skype est arrivé avant l’ère des smartphones. La plateforme est rapidement devenue un pionnier dans la téléphonie en ligne, notamment grâce à ses fonctionnalités de visioconférence et ses appels gratuits entre utilisateurs du monde entier. Très vite, Skype s’est imposé comme une solution économique face aux appels téléphoniques traditionnels. Microsoft souligne d’ailleurs l’impact majeur de la plateforme dans la transformation des communications modernes. Dans un communiqué récent, l’entreprise américaine exprime son honneur d’avoir participé à cette aventure et rappelle à quel point Skype a joué un rôle clé dans de nombreux moments importants.

Pourquoi mettre fin à l’aventure Skype maintenant ?

L’une des premières raisons est qu’au fil des années, la concurrence est devenue de plus en plus féroce. Zoom, WhatsApp, Google Meet, Slack, et même Teams, un autre logiciel développé par Microsoft, ont progressivement pris le leadership sur le marché de la communication en ligne. Microsoft annonce alors vouloir concentrer ses efforts sur Teams, et justifie sa décision par un désir je cite : de “rationaliser ses offres de communication grand public” et de mieux répondre aux besoins des utilisateurs. La firme américaine, qui a racheté Skype en 2011, privilégie désormais Teams, sa propre création lancée en 2016.

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Teams connait par la suite une forte croissance, notamment durant la pandémiepandémie de Covid, une période où le télétravail et la communication à distance ont explosé. Aujourd’hui, Microsoft affirme que des “centaines de millions d’utilisateurs” utilisent déjà Teams à travers le monde. Si l’entreprise n’a pas communiqué les derniers chiffres d’utilisateurs de Skype, elle déclare néanmoins que Teams compte actuellement 320 millions d’utilisateurs actifs mensuels. Son objectif est désormais clair : faciliter la transition des utilisateurs de Skype vers Teams.

Skype, ringard ?

Avec la fin de Skype, Microsoft prend un risque, non ? Et si l’entreprise perdait ses utilisateurs fidèles ? En réalité, ce n’est pas si certain. À l’origine, Skype était conçu pour le grand public, mais il a rapidement évolué pour répondre aussi aux besoins des entreprises. Aujourd’hui, des plateformes comme Zoom ou GoogleGoogle Meet dominent le secteur, surtout dans le milieu professionnel et social. Ces outils offrent une combinaison de fonctionnalités modernes : collaboration en équipe, messagerie instantanée, appels audio et vidéo, gestion des fichiers…

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Et Skype, racheté par Microsoft il y a 14 ans, s’est progressivement intégré à Teams. Ce dernier, davantage axé sur la productivité et le travail collaboratif, a donc pris la place de Skype dans le monde professionnel, tandis que son usage personnel a diminué. Autrefois incontournable pour les appels vidéo et les discussions, Skype a cédé la place à des alternatives plus simples et mieux adaptées aux habitudes actuelles, comme les messageries instantanées ou les réseaux sociauxréseaux sociaux. En résumé, la disparition de Skype n’est qu’un reflet de l’évolution vers des outils plus modernes, mieux intégrés et plus en phase avec les besoins d’aujourd’hui, tant pour le travail que pour la vie personnelle.
 

 

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