DJI est bien connue pour ses drones polyvalents et de qualité. La marque s’est également forgé une bonne réputation avec ses caméras stabilisées. Elle est même à l’origine d’un moteur électrique pour vélos très performants. Riche de tous ces atouts, DJI se lance dans une autre aventure, au ras du sol, avec le Romo, son premier robot aspirateur.
La marque va faire face à des acteurs déjà bien implantés, comme Roborock, iRobot, Ecovacs ou encore Dreame. Mais puisqu’elle a développé toutes sortes de capteurscapteurs et de moteurs avec ses drones, son Romo a de grandes chances d’être assez doué, même dans un domaine que DJI inaugure : le nettoyage des saletés.
Son premier atout repose sur des capteurs capables de détecter des objets d’une taille de deux millimètres. Pratique pour que l’aspirateuraspirateur n’avale pas n’importe quoi, mais aussi qu’il sache naviguer efficacement. C’est d’ailleurs grâce à cette technologie que les drones les plus récents de DJI peuvent naviguer lorsque la connexion par satellite se dégrade. C’est également ainsi que les drones évitent les obstacles sur leur trajectoire.
On notera que contrairement à la plupart de ses concurrents, avec ses capteurs « visuels », l’appareil est dénué de LiDarLiDar. Le Romo promet également d’être un modèle de discrétion, ce qui est rare pour un aspirateur, autant que pour un drone. Pour y parvenir, DJI a mis au point trois couches de réduction du bruit. Environ 80 % du volumevolume sonore généré par l’aspiration et le système des balayettes rotatives serait ainsi absorbé.
DJI fait dans l’originalité en proposant un modèle transparent laissant voir les différents composants du robot et de sa station. © DJI
On peut voir sur les photos que l’appareil dispose de deux balayettes rotatives latérales pour mieux récupérer les saletés dans les coins. Le Romo ne se contente pas de débarrasser le sol des poussières et autres débris. Il sait aussi le laver. Il dispose pour cela d’un réservoir d’eau de 164 ml pour humidifier ses lingettes.
Comme de nombreux modèles, il est doté d’une grande autonomie, puisqu’il peut vider et remplir ses réservoirs dans sa station de recharge. Sur cette dernière, deux réservoirs supplémentaires sont présents pour ajouter des produits de nettoyage.
De la transparence pour la saleté
Au niveau de l’allure, on retrouve bien la patte de DJI, avec un design futuriste et des teintes propres à la marque. Sur les premières illustrations de l’appareil, on peut voir que le robot est transparent pour montrer ses mécanismes. Il en est de même pour sa base. Pas certain que la vue des bacs d’eau sale et du sac à poussière soit appréciable. Ce modèle est le Romo P. Deux autres versions A et S seront de couleurcouleur blanche et non transparente, hormis la station d’accueil pour le modèle S.
Le Romo ne sera disponible qu’en Chine dans un premier temps. Il devrait débarquer en France un peu plus tard. Par rapport à la concurrence, DJI se positionne dans le haut de gamme avec un prix fixé autour de 600 euros pour le modèle Romo S. La variante transparente P coûtera environ 870 euros. Le modèle A vise, quant à lui, l’entrée de gamme avec un prix inférieur à 400 euros. On imagine qu’à ce tarif, ce modèle est privé de station d’accueil autonome.
Pour le moment, il s’agit des prix pour la Chine. Avec les taxes douanières européennes, ces robots aspirateurs devraient coûter plus cher.
L’avis de Futura
À ce jour, nous ne disposons pas de la fiche technique de cette gamme d’aspirateurs Romo. Une chose est sûre : DJI n’a certainement pas pris de risques pour s’introduire sur un marché déjà bien pourvu. La marque s’est appuyée sur sa grande expérience dans les systèmes de navigation de ses drones et ses capteurs d’évitement.
Nous n’avons aucun doute sur la qualité et la précision de ce robot pour ce qui est de sa navigation. L’optimisation de la batterie ne posera également aucun souci étant donné le savoir-faire bien établi de la marque en la matièrematière.
Il reste à tester le robot pour vérifier si au niveau de sa fonction essentielle, c’est-à-dire le nettoyage, il sera aussi doué que pour le reste.