Il y a quelques jours, AppleApple annonçait la sortie de sa nouvelle gamme d’iPhone 17, dont un modèle ultra-fin, des AirPods Pro 3 avec suivi cardiaque et également l’arrivée d’une Apple Watch Series 11, capable de relever la pression artériellepression artérielle.
Dès le début de l’année, Futura avait expliqué qu’Apple était en train d’intégrer la prise de la tension artérielle à sa future montre. Aujourd’hui, on sait que ce tensiomètre est conçu pour détecter certains cas d’hypertensionhypertension et que cette mesure d’ordre médical vient d’être homologué par la FDAFDA, l’agence américaine en charge de la santé. Elle devrait obtenir le même type d’approbation en Europe assez rapidement.
Relever la tension artérielle à partir d’une montre connectée n’est pas vraiment une nouveauté, puisque d’autres marques proposent déjà ce procédé. C’est notamment le cas de la Galaxy Watch de SamsungSamsung ou encore de la Watch D de Huawei.
Dans tous les cas, les constructeurs « trichent », puisque cette prise de tension n’est pas équivalente à celle d’un véritable tensiomètre. D’ailleurs, avec la montre de Samsung, il est nécessaire de réaliser un calibrage préliminaire à partir d’un tensiomètre pour pouvoir bénéficier de cette fonction. Pour Huawei, le procédé ressemble à celui d’un appareil spécialisé, puisque le bracelet se gonfle pour prendre la tension. En contrepartie, on se retrouve avec une montre dotée d’un bracelet peu esthétique.
C’est le capteur de fréquence cardiaque qui est exploité par l’algorithme pour réaliser l’analyse. © Apple
Ceci n’est pas un tensiomètre
Dans le cas de la nouvelle Apple Watch, là encore, la marque ne peut pas prétendre avoir intégré un véritable tensiomètre dans sa montre. En réalité, elle se contente d’indiquer à son porteur qu’il présente des signes persistants d’hypertension.
Apple n’a pas ajouté un capteurcapteur spécifique, mais exploite le système optique de fréquence cardiaque déjà intégré au boîtier pour réaliser ses mesures. Il lui permet d’analyser comment les vaisseaux sanguins réagissent par rapport aux battements du cœur.
Avant d’alerter le porteur de la montre, celle-ci va analyser les données de tension sur une période d’un mois. De quoi détecter et valider la persistance d’une anomalieanomalie. Le cas échéant, l’utilisateur reçoit une notification. Mais attention : la montre n’étant pas un véritable tensiomètre, elle n’est pas capable de détecter tous les types d’hypertension.
Certaines formes comme l’hypertension « masquée » (tension élevée dans certains contextes), ou intermittente, ou encore les cas d’hypertension légère ou naissante restent indétectables. De plus, la montre n’affiche pas de valeurs (systolique/diastolique). En cas de doute ou d’alerte, mieux vaut réaliser la mesure à partir d’un appareil validé médicalement.
Comme l’Apple Watch ne bénéficie pas d’un véritable capteur dédié, cette fonction est ajoutée de façon logicielle. Elle sera activée avec la mise à jour watchOS 26, disponible ce 15 septembre.
Compatible avec les anciens modèles
Le fait qu’il ne s’agisse que d’une brique logicielle indique que le procédé fonctionnera avec les anciens modèles de la montre d’Apple. Ainsi, il sera disponible avec la série 9 de l’Apple Watch et l’Apple Watch Ultra 2.
En revanche, les versions SE de la montre ne pourront pas exploiter le procédé en raison d’une puce trop faiblarde pour réaliser ce type de calcul.
Comme autres nouveautés, on notera l’arrivée d’une connectivité 5G pour la Serie 11 et l’Ultra 3. Cette dernière peut même envoyer des messages via une connexion satellitaire en cas d’absence de réseau. La puce s’améliore et l’autonomie augmente pour atteindre 42 heures pour l’Ultra et à peu près 24 heures pour la Series 11. Le design de cette dernière est amélioré et le boîtier affiné.
Au niveau des tarifs, le modèle de base de la Series 11 débute à 449 euros. L’Apple Watch SE 3 est commercialisée à 269 euros. L’Ultra 3, qui représente le haut de gamme, est constituée d’un boîtier en titanetitane ; elle sera disponible la semaine prochaine au prix de 899 euros.