En 2024, 318 000 signalements de consommateurs ont été reçus par la DGCCRF via la plateforme SignalConso, auxquels s’ajoutent les quelque 45 278 appels et 27 468 courriers traités par le service RéponseConso. Or, la plupart des litiges n’aboutissent pas en raison de la complexité des démarches administratives ou des procédures juridiques, l’absence de réponse des professionnels, ou encore la méconnaissance des voies de recours disponibles ou de la possibilité de médiation.

« Chaque année en France, on estime à 6 milliards d’euros les pertes subies par les consommateurs français en raison de leur renonciation au recours face à des litiges commerciaux et la déconnexion entre la loi et la réalité. Les procédures pour obtenir gain de cause sont si compliquées que dans 60 % des cas, les Français renoncent aux démarches. Les actions collectives sont aussi rares que chronophages », souligne à ce propos Capucine Berr, cofondatrice de Zorrooo, dans un article publié sur Maddyness.

C’est pourquoi, elle a créé avec son frère cette startup qui aide les consommateurs à résoudre ses litiges à l’amiable gratuitement, avec plus de 60 experts du droit et des entreprises, en toute transparence.

Faciliter l’entraide et la solidarité

Conçue comme un réseau social des réclamations, Zorrooo facilite l’entraide et la solidarité en permettant aux consommateurs victimes d’un même litige de se regrouper, d’échanger et d’unir leurs voix afin d’être entendus et indemnisés plus facilement.

Les utilisateurs disposent d’un espace numérique pour exposer leur situation, partager leurs expériences et lancer des démarches collectives, tandis que les professionnels du droit peuvent proposer des solutions rapides, transparentes et personnalisées.

Les entreprises peuvent aussi y trouver leur compte puisque la plateforme leur offre la possibilité de piloter activement leur e-réputation tout en favorisant un dialogue plus sincère et personnalisé avec leurs clients. Sachant que la réclamation est le premier motif de contact avec un service client à 53 % des interactions, elles ont en effet intérêt à être attentives, réactives et proactives dans le règlement des conflits à l’amiable.