Utilisé depuis des siècles aux Philippines, le tubercule d’ube naturellement mauve séduit aujourd’hui les amateurs de cuisine saine pour ses apports nutritionnels et son potentiel écologique. En poudre, comme le propose Ube Mama,  il conserve l’essentiel de ses propriétés tout en devenant plus simple à stocker, transporter et cuisiner – dans un latte, un dessert ou même un plat salé.

De plus, en tant que tubercule, l’ube est souvent moins gourmand en eau et en intrants qu’une culture fruitière exotique. Cultivé dans des climats tropicaux humides, il pousse sous terre, nécessite peu de traitements et préserve mieux les sols que certaines monocultures intensives. Lorsqu’il est transformé en poudre, le transport devient plus efficace : moins de volume, pas de réfrigération, meilleure conservation.

Recette Ube Cloud Latte. © Ube Mama

Une alternative sucrée plus saine

L’ube se distingue immédiatement par sa couleur intense, due à sa richesse en anthocyanes, les pigments antioxydants que l’on retrouve aussi dans les myrtilles ou le chou rouge et qui ont des effets anti-inflammatoires et jouent un rôle potentiel dans la protection des cellules contre le stress oxydatif.

Longtemps réservé à la pâtisserie philippine, notamment pour le fameux ube halaya, une confiture de tubercule violet, il gagne aujourd’hui l’intérêt des nutritionnistes en raison de sa composition généreuse en fibres, en vitamines et en micronutriments.

L’ube est naturellement sucré, mais beaucoup moins que la plupart des fruits tropicaux. Mélangé à un yaourt, un lait végétal ou une pâte à gâteau, il permet de réduire la quantité de sucre ajouté tout en apportant une saveur douce rappelant la vanille et la noisette. Sa teneur élevée en fibres contribue également à ralentir l’absorption des glucides, ce qui en fait un allié pour la gestion de la glycémie ou pour celles et ceux qui cherchent à limiter les pics énergétiques. Du côté micronutriments, on y trouve notamment du potassium, du manganèse et de la vitamine C.