Décidément, NintendoNintendo est dans la ligne de mire des hackers en ce moment. Deux groupes ont décidé de s’en prendre à la firme japonaise ces derniers jours, dans deux attaques différentes. La première attaque ne concerne pas uniquement Nintendo, mais aussi The Pokémon Company et le développeur Game Freak.
Il y a un an, Game Freak subi une cyberattaque, et les hackers ont réussi à dérober des fichiers de jeux Pokémon en cours de développement. Du code source, de nouvelles espècesespèces, et même des résumés de réunions et présentations PowerPointPowerPoint. Il s’agissait de la plus grosse fuite de l’histoire de Nintendo, qui est propriétaire de The Pokémon Company, avec Game Freak et Creatures.
Une fuite juste avant le lancement du nouveau jeu
Un an plus tard, cette fuite, baptisée Teraleak, refait parler d’elle. Alors que le jeu Légendes Pokémon : Z-A sort sur Nintendo Switch et Switch 2 le 16 octobre, de nouveaux documents ont fait surface. Certains concernent ce jeu, et contient des fonctionnalités et mini-jeux qui n’apparaissent pas dans la version finale.
Mais ce n’est pas tout. La fuite contient le calendrier de Game Freak pour les prochaines années, et révèle deux nouveaux titres pour la dixième génération : Pokémon Wind et Pokémon Wave. Ils seraient prévus pour l’année prochaine, exclusivement sur la Switch 2. Les fuites montrent un monde ouvert avec un nombre infini d’îles à explorer. Le système de combat évolue grâce aux « Weather Moves » basés sur la météométéo.
Game Freak aurait prévu un DLC pour ces jeux en 2027, puis Pokémon Legends : Galar (nom de code Ringo) en 2027 ou 2028. Ensuite, en 2028 ou 2029 un projet du nom de code Seed, qui serait un MMO (jeu massivement multijoueur). Le calendrier se termine avec la 11 génération en 2030.
Une nouvelle attaque avec une portée encore inconnue
La seconde attaque provient du groupe Crimson Collective, qui affirme avoir récemment dérobé des fichiers de Nintendo. L’entreprise de cybersécurité Hackmanac a publié une capture d’écran d’un message du groupe se vantant d’avoir des fichiers, et une liste de dossiers à l’appui. Une rumeur s’est alors rapidement répandue que les systèmes de Nintendo auraient été piratés et que les données des joueurs auraient été volées.
Toutefois, Crimson Collective n’indique pas la source des fichiers. À en croire les noms des dossiers, il s’agirait de fichiers de développement, de production et des sauvegardes. Ce serait donc plutôt des fichiers en lien avec des jeux, et non une base de donnéesbase de données contenant des informations personnelles. Ce n’est pas à exclure complètement, puisqu’aucun spécialiste n’a pu examiner les fichiers en question. Il pourrait donc y avoir d’autres fichiers, mais cela semble improbable. Si les hackers détenaient des données sensibles, ils en auraient certainement montré un échantillon.
Aucune confirmation du côté de Nintendo
Crimson Collective s’est fait connaître en début de mois après avoir piraté Red Had, l’entreprise connue pour les distributions Linuxdistributions Linux. Ils ont réussi à dérober 570 gigaoctets de données après avoir réussi à infiltrer ses dépôts GitLab. Celles-ci concernent 28 000 projets internes, et plus de 800 contrats d’engagement clients (CER), contenant potentiellement des informations sensibles. Red Hat a confirmé le piratage.
Toutefois, du côté de Nintendo, nous n’avons toujours aucune confirmation officielle. Il est donc possible que le groupe mente ou exagère. Certains ont aussi émis l’hypothèse que les fichiers ne seraient en réalité qu’une copie d’un site Web…