AppGratis : «Notre sortie de l’App Store est une campagne de publicité incroyable»

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INTERVIEW – Simon Dawlat, le fondateur d’AppGratis, revient sur l’exclusion de son application et sur la polémique qui entoure le modèle économique de sa société.

Il y a bientôt deux semaines, Apple supprimait AppGratis de l’App Store, sa boutique d’applications. Le service, créé par le Français Simon Dawlat, propose des réductions quotidiennes sur des téléchargements. Apple lui reproche d’entretenir la confusion avec ses propres services et d’utiliser les alertes sur iPhone pour «envoyer des publicités, des promotions ou du marketing direct». Depuis, AppGratis s’est défendu en lançant une pétition et a reçu le soutien du gouvernement, lors d’une visite de la ministre de l’Économie numérique, Fleur Pellerin.

LE FIGARO. – Depuis la suppression de votre application de l’App Store, avez-vous eu des contacts avec Apple?

Simon DAWLAT. – Notre dernier échange est un coup de téléphone qui rappelait les motifs du retrait. Depuis la mise en ligne de la première version d’AppGratis, en 2010, nous avions toujours eu un dialogue avec les équipes de validation d’Apple. C’était parfois pénible, avec beaucoup d’allers-retours sur leurs différentes règles. On pouvait prendre un mois pour comprendre ce qu’ils voulaient et résoudre les problèmes. Cette fois, nous sommes tombés sur une fin de non-recevoir. Il n’y aura pas de discussion plus avant.

Votre pétition devrait dépasser sous peu le million de signatures. Vous cherchez à faire plier Apple?

Même avec 20 millions de signatures, on sait que cela ne sera pas un levier de pression sur Apple. Il était important pour nous de montrer qu’AppGratis est un service pour le grand public de recommandations quotidiennes d’applications sur iPhone, sur le Web, sur l’e-mail et bientôt d’autres plateformes mobiles, avec une communauté de 12 millions d’utilisateurs dans le monde. C’est un produit qui a une vraie légitimité.

Comment avez-vous vécu le soutien apporté par Fleur Pellerin, la semaine dernière?

Les équipes de Fleur Pellerin (…)

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