Après la musique, Shazam se lance dans la télévision

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La société vient de lever 40 millions de dollars, grâce au milliardaire mexicain Carlos Slim. La populaire application, qui permet d’identifier des morceaux de musique depuis son smartphone, a bien grandi depuis ses débuts.

Ce fut l’une des applications les plus spectaculaires des débuts de l’iPhone. De celles que l’on lançait pour démontrer le potentiel de son smartphone, sans jamais bien comprendre comment elle parvenait à identifier le nom du morceau de musique diffusé en fond sonore dans un bar ou craché par les enceintes de sa voiture.

Tout juste cinq ans après son lancement, la magie de Shazam n’est pas retombée. Plus de 350 millions de personnes utilisent l’application dans le monde, dont 70 millions chaque mois. Elle est accessible sur la plupart des platesformes, comme Android, Windows Phone, Windows 8 et BlackBerry. Et lundi, l’entreprise a annoncé une nouvelle levée de fonds. Le magnat mexicain des télécoms, Carlos Slim, apportera 40 millions de dollars (environ 30 millions d’euros) via son opérateur America Movil.

À première vue, rien n’a changé pour Shazam. L’application permet de toujours d’identifier avec une précision redoutable les morceaux de musique joués à proximité. Au fil des ans, elle a gagné une fonction de partage avec ses amis, une carte pour explorer les morceaux identifiés dans les environs, ainsi qu’une reconnaissance instantanée des titres dans sa version iPad, sans même avoir à lancer l’application.

Des revenus encore faibles

Discrètement, Shazam a pourtant entamé sa mue depuis deux ans pour se trouver un modèle économique pérenne. Créée en 1999, la société britannique s’est d’abord rémunérée par un système de numéros surtaxés. Il fallait payer pour identifier une chanson depuis son téléphone portable. Sur smartphones, Shazam est ensuite passé à un modèle «freemium», avec une application gratuite et des options payantes. Mais l’essentiel de ses revenus vient de la commission prélevée lorsque ses utilisateurs achètent sur iTunes (…)

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