L’ancienne présidente du Medef Laurence Parisot a vivement réagi mercredi à la lettre de son successeur Pierre Gattaz lui demandant d’observer “une obligation de réserve” dans les médias, évoquant “un superbe exemple de misogynie”.

Le 28 avril dernier, le personnel surveillant des prisons a été invité à plancher sur des pistes de travail que leur ont soumis leur administration. Objectif : réformer le fonctionnement des maisons centrales en France. Des pistes de réflexion ont été proposées et sont diversement appréciées.

Accusée par le président du Medef de ne pas respecter une « obligation de réserve », sa prédécesseur a répondu qu’elle conserverait la liberté de s’exprimer comme bon lui semble.

De ses sorties sur le pacte de responsabilité à ses passes d’armes avec Laurence Parisot, le patron du Medef montre plus ses convictions profondes que de la maladresse.

Le matin, elle alarme le chef de l’Etat à la télévision sur sa situation précaire. L’après-midi, elle reçoit quatre offres d’emploi.

Elle avait interpellé mardi le chef de l’Etat, expliquant que “Pôle emploi n’a pas d’argent pour les formations”. 

Ils dénoncent des conditions de travail détériorées. Dans certains établissements, on compte un surveillant pour 80 à 100 détenus.

VIDÉO – L’Inspection générale de la police nationale a notamment proposé de révoquer 61 fonctionnaires.

Dans une lettre que s’est procurée « Le Monde », le président du Medef demande à sa prédécesseure de respecter « une obligation de réserve ».