Facebook et desseins criminels font rarement bon ménage. Zachary Ryan Mitchell et Justin Ray Ferrell l’ont appris à leurs dépends. Placés sous contrôle judiciaire, ces deux Américains ont entamé une discussion, se plaignant des juges qui les suivaient.
La conversation a vite dérivé, rapporte le Baltimore Sun, jusqu’à ce que Mitchell publie un «Je descends ton juge et tu t’occupes du mien, lol», auquel Ferrell répond «Sérieusement, je pense qu’on devrait vraiment le faire». Blague ou réelle intention de nuire, les deux acolytes ont été condamnés à trois ans de prison.
Ce genre d’affaire étant fréquent, Slate.com a publié un Manuel à l’adresse des criminels idiots à l’heure des réseaux sociaux. Voici donc ce vous devez savoir si vous prévoyez de commettre un crime et que vous êtes inscrit sur Twitter, Facebook ou autres.
Tout est public. Les inspecteurs trouveront tout ce que vous avez pu dire sur un réseau social, qu’importent les paramètres de confidentialité.
«Lol» ne signifie pas que les flics voudront bien croire que c’était une blague. Ne blaguez pas sur quelque chose de répréhensible. Non, ce n’est pas drôle.
Ne vous déchargez pas du poids de votre culpabilité sur Facebook. Le seul résultat sera de saboter votre défense, à l’image de cet homme qui, après avoir tué sa femme, a publié la photo du corps sur Facebook, ainsi qu’un message à ses proches dans lequel il reconnaît les faits: «Je vais être condamné à une peine de prison ou à la mort pour le meurtre de mon épouse je vous aime vous me manquez prenez soin de vous gens de Facebook vous me verrez aux nouvelles.» Inculpé de meurtre au premier degré, il a plaidé non-coupable.
Tout le monde est une balance. Même si vous pensez qu’aucun de vos amis ne vous dénoncera après que vous avez posté une vidéo de vos exploits alcoolisés au volant. Combien de vos «amis» Facebook sont effectivement de vrais amis?
Un homme de main ne s’engage pas en ligne. Les (…) Lire la suite sur Slate.fr