Ce robot à l’aspect si particulier sera-t-il votre prochain compagnon ?

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Voici un robot à l’aspect très curieux, tout en tons de beige, avec une tête qui semble montée à l’envers. C’est l’œuvre de Fourier, qui vient d’annoncer la troisième génération de son robot humanoïderobot humanoïde, GR-3. Le constructeur chinois le définit comme un « care-bot », un robot conçu pour l’accompagnement et l’assistance à la personne. Avec ce nouveau modèle, Fourier espère donner à son robot un aspect plus chaleureux et abordable, plutôt que l’aspect métallique habituel.

GR-3 est muni d’un système visuel comportant des caméras RVB et un scanner 3D à lumièrelumière structurée (comme la caméra TrueDepth de l’iPhone). Il peut suivre le regard des personnes, et réagir à leurs émotions. Il est doté de quatre microphones pour l’activation vocale, et la localisation de la source des sons. Cela lui permet de se tourner vers quelqu’un qui lui parle, afin de rendre les interactions plus naturelles. En plus des systèmes de perception audio et visuels, il est doté d’un retour tactile composé de 31 capteurs de pressioncapteurs de pression distribués, et peut réagir au toucher comme un humain.

Premier aperçu du robot humanoïde GR-3. © Fourier

Une intelligence à deux vitesses

Le robot mesure 165 cm pour 55 kgkg, avec 55 articulationsarticulations et une autonomie de trois heures. Sa démarche par défaut lui permet aussi de se pencher et de s’accroupir. Il dispose aussi de plusieurs autres démarches comme la course, un mode d’économie d’énergieénergie, une démarche plus dynamique ou une autre qui garde les jambes droites. Comme les intelligences artificielles Helix de Figure et GR00T N1 de Nvidia, GR-3 est doté d’une double architecture qui lui permet des actions rapides, plus proches des réflexes, et d’autres plus réfléchies.

Dans un premier temps, GR-3 a été conçu pour interagir avec les humains dans les lieux publics. Il peut réconforter les enfants ou servir de compagnon pour les adultes. À l’avenir, Fourier compte étendre ses capacités aux tâches d’assistance à la personne, comme « le soutien à la mobilité, la surveillance de la santé et la rééducation physiquephysique, notamment dans les contextes de soins aux personnes âgées ou en milieu clinique ». Mais est-il prudent d’utiliser des robots pour ce type de tâche, en sachant qu’un petit dysfonctionnement suffit pour rendre les robots humanoïdes particulièrement dangereux ?

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