Emballages, cosmétiques, fil dentaire, textiles, gazon artificiel… et bracelets d’Apple Watch. Tous ces produits sont constitués de PFAS, autrement appelés « polluants éternelspolluants éternels ». Ils ne se dégradent pas, ne se décomposent pas et persistent dans l’environnement pendant des décennies.
Or, selon une étude américaine menée par l’Université de Notre-Dame, certains bracelets des AppleApple Watch sont constitués de ces polluants éternels. Les chercheurs ont testé 22 bracelets de montres, la plupart étaient fabriqués à partir de polymèrespolymères synthétiques à base de PFAS qui rendent le caoutchouccaoutchouc résistant à la sueur et aux produits cosmétiques. Les taux de ces matériaux étaient très élevés et les bracelets les plus onéreux en contenaient davantage encore.
Élimination progressive
Si ces bracelets ne sont pas bons pour l’environnement, ils sont aussi nocifs pour la santé. Plaqués contre la peau, ils pourraient bien être une source de cancer en raison des concentrations élevées de ces polluants chimiques éternels. À la suite de cette étude, une plainte collective a été déposée en Californie. Les plaignants accusent Apple d’avoir dissimulé la présence de ces substances. En réponse, Apple a annoncé la mise en place d’un plan pour éliminer ces PFAS de ses produits. La firme affirme cependant que la plupart des PFAS ont été supprimés des chaînes de production depuis 2011 et explique qu’il lui faut du temps pour trouver une solution adaptée et des composants non nocifs.