C’est comme le covoiturage… mais pour vos courses : des milliers de Français s’y mettent

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Sur la route des vacances, il existe une solution autre que le covoiturage pour faire quelques économies : le cotransportage. Le principe est le même, mais ce sont des colis qui profitent du trajet et le conducteur d’une commission au passage.

D’ailleurs, selon une étude menée par Shopopop et réalisée par OpinionWay, 67 % des Français roulent avec un coffre vide et 73 % se disent plus à l’aise avec l’idée de transporter les courses d’un particulier que de prendre un passager en covoiturage. Shopopop est le leader européen de la livraison en cotransportage, désormais disponible en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne. Depuis 2015, 8 millions de livraisons ont ainsi été réalisées avec 150 000 cotransporteurs actifs et 6 000 commerçants partenaires.

L’intérêt financier et social

Les cotransporteurs touchent en moyenne 6 euros par livraison. Si, en plus des voyages exceptionnels comme celui vers son lieu de villégiature, ils profitent de leurs trajets du quotidien pour récupérer des courses, en drive ou en magasin, et les livrer à domicile, alors l’addition peut vite augmenter. En plus, 50 millions d’euros de pourboires ont été reversés aux cotransporteurs de Shopopop depuis 2015.

Mais, l’intérêt n’est pas que financier… Selon la même étude, 66 % des personnes interrogées se disent prêtes à livrer des courses à un particulier lors de leurs trajets quotidiens et pour 84 %, l’intérêt de rendre service à un particulier en lui livrant ses courses est de lutter contre l’isolement des personnes vulnérables, mais aussi pour créer du lien social. D’autant plus que le détour moyen pour effectuer une livraison est de 2,27 kilomètres.

Shopopop raconté par les cofondateurs. © Shopopop

L’impact environnemental

L’impact est bien évidemment aussi environnemental, et donc écoresponsable, puisqu’en optimisant des trajets déjà existants, le cotransportage participe à réduire la congestion des routes et les émissions de gaz à effet de serre, en évitant l’ajout de véhicules de transport supplémentaires sur les routes. Cela représente 74 % de CO₂ en moins pour une livraison effectuée sur un trajet régulier en comparaison avec un consommateur qui aurait lui-même été récupérer ses achats au magasin, et deux fois moins qu’une livraison par un professionnel, dans le cadre d’une tournée de livraisons.

Sachant que la livraison du dernier kilomètre représente 25 % des émissions de gaz à effet de serre, l’impact est assez vite considérable.

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