Coupe du Monde : au Brésil, des robots chargés d’assurer la sécurité des supporters

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Le gouvernement brésilien vient d’allouer plus de 7 millions de dollars à l’acquisition de ces agents de sûreté high-tech, qui ont notamment fait leurs preuves en Irak, en Afghanistan et à Fukushima.

Le Brésil, à partir de mai, prendra parfois des airs de films de science-fiction. Les épris du ballon rond venus du monde entier auront ainsi la possibilité de croiser militaires et policiers, assistés de partenaires d’un genre inédit. Léger, doté d’un bras mécaniquement polyvalent, de plusieurs caméras haute-résolution, d’un GPS ou encore d’une boussole, le Packbot 510 est capable d’atteindre environ 10 km/h, de progresser sur les terrains les moins adaptés, ou encore de détecter systèmes d’explosifs et autres matières dangereuses.

Une trentaine d’exemplaires de cet automate militaire vient d’être acquise par le gouvernement brésilien auprès de la société américaine iRobot. Pilotés à distance, ces engins dernier cri permettront principalement de sillonner les 12 villes hôtes du tournoi afin d’examiner des zones et des objets suspects sans mettre la vie d’officiers en danger. Des tâches dans lesquelles le Packbot a déjà fait ses preuves, par exemple en Irak, en Afghanistan ou lors de l’accident nucléaire de Fukushima.

Ce contrat de 7,2 millions de dollars (environ 5,2 millions d’euros) illustre la volonté du gouvernement de Dilma Rousseff de faire de la Coupe du Monde 2014 «l’un des évènements les plus sûrs de l’Histoire», et surtout de le faire savoir. Le pays a ainsi mis en place une ribambelle de moyens de sécurité ultrasophistiqués pour attirer le chaland dans ses grandes métropoles, aux réputations parfois sulfureuses et dont l’image a notamment pâti des grands mouvements de contestation populaire qui ont eu lieu l’an dernier.

La police brésilienne sera ainsi équipée de lunettes à reconnaissance faciale particulièrement développées: elles permettront de démasquer certains individus recherchés grâce à des caméras à très haute-définition (400 images par (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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