Dell quitte la Bourse pour retrouver sa liberté

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Le retrait de Bourse annoncé le 5 février par la société informatique Dell est une confirmation de plus pour ceux qui doutent de la capacité des marchés financiers à réguler l’économie.

Créée en 1984, l’entreprise texane, qui a été un des acteurs-clés de la révolution informatique, a été fondée en 1984 par un jeune étudiant de 19 ans, Michael Dell, avec seulement 1 000 dollars. Cotée en Bourse quatre ans plus tard, l’entreprise, qui vaut aujourd’hui plus de 25 milliards de dollars (18,6 milliards d’euros), était un symbole de la réussite de l’économie financiarisée.

Les marchés financiers ont en effet injecté le carburant nécessaire à son démarrage. Plus tard, ils lui ont régulièrement apporté des ressources pour qu’elle puisse investir et s’imposer comme le leader mondial des ordinateurs portables dans les années 2000. La Bourse a donc accéléré sa croissance et décuplé ses capacités de financement, dans la mesure, bien entendu, où l’entreprise a toujours été suffisamment rentable pour rémunérer le capital investi.

Or voici que Dell annonce qu’elle va quitter le circuit en rachetant toutes ses actions. Le fondateur redevient le propriétaire majoritaire d’une entreprise qui ne sera plus cotée. Un des géants de l’économie high-tech de 80 000 salariés va devenir une sorte d’entreprise ‘familiale’.

CONDUIRE SA STRATÉGIE À SON RYTHME

Pour expliquer ce retrait, Michael Dell affirme vouloir s’émanciper de la pression boursière. Depuis le milieu des années 2000, sa société peine en effet à renouveler ses gammes et son positionnement. Elle a perdu sa place de leader au profit de son grand concurrent Hewlett-Packard. Les nouveaux produits comme la tablette Streak ont été des échecs.

L’entreprise doit donc changer de régime. Ses moteurs de croissance doivent être révisés, d’autant plus que le marché des micro-ordinateurs va connaître de fortes turbulences.

Mais la transformation de l’entreprise (…)

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