Il est tout petit et toujours plus musclé ! Le DJI Mini 5 Pro vient de sortir et, comme à chaque nouvelle itération de ce mini-drone, la marque fait dans les superlatifs en truffant l’appareil de technologies que l’on trouvait auparavant sur d’imposants modèles professionnels onéreux.
Dans le cas du Mini 5 Pro, ce capteur est doté d’une résolution de 50 mégapixels. Il est accompagné d’un nouveau mode Med-Télé 48 mm. Ce système permet de simuler une focalefocale intermédiaire de 48 mm. À quoi sert-il ? Il exploite la haute résolution du capteur 1 pouce pour offrir un zoom grossissant x2. Son principal atout ? Avec ce niveau de zoom, la perte de détails est limitée, contrairement aux zooms numériques classiques.
Gros capteur pour le Mini 5 Pro
DJI indique que son capteur est idéal pour les prises de vue nocturnesnocturnes. Précisons que les vols de nuit en drone sont interdits par la réglementation européenne dans la catégorie Open. C’est la seule dans laquelle le DJI Mini 5 Pro peut opérer avec sa classification C0 (drone de moins de 250 grammes). À noter : comme c’est la « nuit aéronautique » qui compte, il est possible de faire voler le drone jusqu’à une demi-heure après le coucher du soleilsoleil tout en restant dans la légalité.
La caméra est dotée d’un capteur 1 pouce, ce qui est exceptionnel pour un drone de cette taille. © DJI
L’angle des prises de vue de la caméra est désormais de 225° en la faisant pivoter. Côté stabilité et orientation dynamique, les améliorations sont notables, notamment pour les modes de prise de vue en mouvementmouvement préprogrammés (QuickShot, TimelapseTimelapse, Spotlight…). Pour les vidéos, le drone filme en HDR 4K avec 60 images par seconde. Pour de beaux ralentis, il peut aller jusqu’à 120 ips, toujours en 4K.
Des « yeux » partout !
Au niveau de la sécurité du vol, le Mini 5 Pro est bardé de capteurs. On peut voir ses « yeuxyeux » un peu partout sur l’engin. Au-dessus de la caméra suspendue, on trouve un LiDARLiDAR frontalfrontal et plusieurs capteurs de vision pour le système de détection d’obstacles. Il est même équipé d’un capteur infrarougeinfrarouge 3D sur le dessus. Selon DJI, cet arsenal permet d’assurer un vol sans collisions – et même de nuit (ce qui reste interdit comme mentionné précédemment).
L’appareil dispose d’un autre atout. Avec ses capteurs, il sait mémoriser les itinéraires de vol, ce qui lui permet de retourner à sa base de décollage automatiquement, même s’il a perdu la liaison GPSGPS. Quid de l’autonomieautonomie ? Celle-ci peut atteindre 36 minutes, mais Futura conseille de poser le drone avec au moins 20 % de capacité de batterie, pour qu’elle ne se détériore pas et aussi pour assurer un vol avec une belle marge de sécurité.
Rappel réglementaire
Le Mini 5 Pro est commercialisé à partir de 489 euros seul avec une batterie et de quoi la recharger. Comme à son habitude, le constructeur propose un packpack DJI Mini 5 Pro Fly More qui inclut la radiocommande DJI RC-N3, une sacoche, une station de recharge et deux batteries de vol intelligentes supplémentaires. L’ensemble coûte 999 euros.
Pour disposer de la radiocommande DJI RC 2 qui intègre un écran, il faut opter pour le pack Fly More (DJI RC 2) au tarif de 1 129 euros.
Rappelons qu’un drone comme le DJI Mini 5 Pro doit être enregistré sur le site AlphaTango et que son utilisateur doit passer la certificationcertification Open A1/A3 sur le même site pour pouvoir le faire voler.
Ce drone ne peut évoluer qu’en sous-catégorie A1, ce qui signifie qu’il ne peut être utilisé que dans les zones autorisées que l’on peut consulter sur le site geoportail. Autrement dit, son utilisation en milieu urbain ou sur la plupart des sites touristiques et des côtes est interdit.