A ses débuts, Facebook était un petit réseau social pour étudiants d’Harvard qui, loin des regards des parents ou des potentiels futurs employeurs, pouvaient se lâcher en publiant leurs faits et gestes, états d’âme ou photos.
Alors à chaque fois qu’une nouvelle appli attire les étudiants, tout le monde se demande s’il s’agit du «prochain Facebook». Après Snapchat, Twitter, Tinder, Whisper, Instagram, voici erodr, nouveau prétendant au titre de Facebook du futur.
Si la comparaison est faite avec Facebook, c’est entre autre parce que la nouvelle appli imite la stratégie de développement des débuts du réseau: «Comme sur le Facebook des premières années, explique The Daily Dot, vous avez besoin pour accéder à l’appli d’une adresse email étudiante associée à une université.»
«Erodr n’offre pas tant quelque chose de nouveau qu’il prend des éléments de chaque appli sociale populaire et les mêle ensemble dans un pastiche d’appli pour jeune», résume The Daily Dot:
«Comme Instagram, erodr autorise les gens à partager des photos et du texte sur un fil. Comme Snapchat, ces posts ne restent pas pour toujours -le nom vient de l’idée que ces posts “s’érodent”. Ils disparaissent après 24 heures (bien que, bien sûr, il soit facile d’en faire une capture d’écran). Comme Whisper, vous pouvez poster anonymement, ce qui aboutit à une prolifération de parties du corps dont on ne sait pas à qui elles appartiennent. Quand vous “likez” ou “dislikez” (oui, il y a un bouton “dislike”-“ne pas aimer”-) quelque chose, seul l’utilisateur du post peut voir votre réaction.»
Le partage de la localisation rapproche aussi l’appli de Grindr et Tinder. Car l’objectif d’erodr est de favoriser la rencontre physique entre «roadies», comme on appelle les membres du réseau. On peut, parmi d’autres critères de limitation, choisir la distance jusqu’à laquelle les posts (…) Lire la suite sur Slate.fr