Exceptionnel, ce véritable avion ouvre ses ailes pour se transformer en eVTOL pour le décollage et l’atterrissage

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En aviation, avec le développement des VTOL, les idées de nouvelles architectures ne manquent pas. Ici, on élargit les poutrespoutres des rotors pour qu’elles assurent de la portanceportance, là on ajoute des rotors, ou encore on fait pivoter les bras pour qu’ils se transforment en ailes pour le vol en croisière. Tout ce que l’Homme imagine est tenté, un peu comme aux débuts de l’aviation.

Aujourd’hui, c’est un nouveau concept qui vient d’être testé pour faire passer un eVTOL du vol vertical en mode croisière. Le Cavorite X7 d’Horizon Aircraft intègre directement des rotors dans une véritable aile d’avion pour réaliser la manœuvre de décollage à la verticale. Une fois en l’airair, lorsque l’appareil prend de la vitessevitesse, des trappes glissent pour enfermer les rotors et conférer à l’aile l’aspect et les capacités de celles d’un véritable avion.

On trouve en tout 14 rotors. Six sont situés dans chaque aile et deux autres sont placés dans chaque plan canard à l’avant. Une fois en configuration « avion », c’est un moteur thermiquemoteur thermique placé à l’arrière qui assure à la propulsion. En fonctionnement, il assure également la recharge des batteries puisque la manœuvre de décollage est sans doute très énergivore. Un procédé indispensable si le pilote souhaite faire atterrir l’aéronefaéronef à la verticale à l’aide de ces rotors d’ailes.

Une architecture « canard » pour cet avion dont les ailes s’ouvrent pour que des rotors assurent un décollage à la verticale 100 % électrique. © Horizon Aircraft

Un vrai avion avec option eVTOL

D’ailleurs, en cas de panne de certains de ces moteurs, la redondance est suffisante pour maintenir l’appareil en l’air. Il a été ainsi été testé avec plusieurs rotors coupés et il s’est maintenu. Il est bien entendu possible de se poser de façon conventionnelle, tel un avion sur une piste qui n’a pas besoin d’être longue : 305 mètres suffisent pour assurer à la fois l’atterrissage et le décollage. C’est assez rare pour un avion de sa catégorie.

Côté caractéristiques, l’engin affiche une envergure de 15 mètres pour un fuselagefuselage long de 11,6 mètres. Sa massemasse maximale au décollage est de 2,5 tonnes, ce n’est donc pas un appareil léger. Il est capable de soulever jusqu’à 680 kilos de fret en mode vertical. S’il est exploité tel un avion, cette charge peut atteindre les 815 kilos. L’appareil peut croiser à 463 km/h avec une autonomie de 800 kilomètres, ce qui est exceptionnel. Le profil « canard » de l’aéronef, avec une aile arrière en flèche inversée et des ailerons à l’avant est judicieux. Avec cette architecture éprouvée, la maniabilité est améliorée à basse vitesse et le Cavorite X7 a du mal à décrocher en raison de sa portance élevée.

L’intérêt de cet aéronef, c’est qu’il peut être certifié comme avion, puisqu’il en est un. En revanche, pour ce qui est de son décollage vertical, c’est une autre paire de manches.

 

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