En cette veille de fête nationale, sa filiale Motorola a acheté une pleine page dans les grands quotidiens du pays, où elle annonce l’arrivée du Moto X, le premier smartphone «assemblé aux États-Unis».
Motorola prépare son grand retour dans les smartphones. À la veille de la fête nationale américaine, la filiale mobile de Google s’est payée mercredi une pleine page de publicité dans les plus grands quotidiens du pays pour annoncer l’arrivée prochaine du Moto X, le «premier smartphone pensé, conçu et assemblé aux États-Unis».
Le slogan sonne comme une attaque en règle contre le numéro un mondial des smartphones, le sud-coréen Samsung. Mais il vise davantage Apple. Le compatriote de Motorola, qui fait assembler l’iPhone dans les usines chinoises de Foxconn, a été happé il y a deux ans par le scandale sur les conditions de travail des ouvriers de ses chaînes de production.
«Pas une société comme les autres»
Pour se relancer, Motorola a donc choisi de mettre le patriotisme économique au cur de sa stratégie. L’entreprise, fondée en 1928 et dont la partie téléphonie mobile a été rachetée l’an dernier par Google pour 12,5 milliards de dollars, a raté le virage des smartphones. Elle veut renouer son lien avec les Américains en leur rappelant qu’elle n’est «pas une société comme les autres». Elle leur a donné leurs premiers téléphones portables ainsi que le RAZR, qui fut un temps le mobile le plus vendu au monde.
Plus qu’une posture, la conception aux États-Unis est présentée par Motorola comme un avantage compétitif par rapport aux autres fabricants. «Les smartphones aujourd’hui sont assemblés à des milliers de kilomètres de l’endroit où travaillent les designers et les ingénieurs», rappelait il y a quelques semaines Dennis Woodside, le nouveau patron de Motorola installé par Google. En rapprochant les usines, Motorola pense pouvoir «améliorer ses produits et innover plus rapidement». Il proposera un grand choix de couleurs et d’options pour le Moto X, à l’opposé (…)
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