Alors qu’il n’est pas encore présent dans les réseaux de haut débit mobile, Free promet d’y lancer une nouvelle guerre tarifaire.
«On va recommencer par rediviser par deux les prix du marché» dans la 4G. Les propos tenus par Xavier Niel, le patron de Free au magazine Complétement d’enquête ce jeudi étaient on ne ne peut plus clairs. «Que personne ne soit inquiet on les (ses concurrents) laisse augmenter leurs prix tranquillement en leur faisant croire que c’est possible et on arrive», prévient-il.
Les trois concurrents de Free, Bouygues Telecom, Orange, SFR, ont tous lancé des offres dans la 4G, avec des promotions pour le lancement. Au 1er janvier, la plupart des tarifs actuellement affichés devraient être révisés à la hausse d’au moins cinq euros. Un bon moyen d’inciter les consommateurs intéressés à souscrire.
Au passage, Xavier Niel ne se prive pas d’attaquer la qualité des réseaux de haut débit mobile de ses concurrents, affirmant «que ça fonctionne à l’extérieur mais pas dans les bâtiments», afin de temporiser. «C’est normal, ce sont les débuts», dit-il.
«Le seul modèle est de déployer un réseau»
De quoi agacer les intéressés, qui ont eu déjà lancé leurs offres en 4G, l’Internet mobile haut débit, et ont investi plus de 2,5 milliards d’euros dans le développement de celle nouvelle technologie. À ses détracteurs, qui dénoncent le manque d’investissements consenti par Free, Xavier Niel rétorque que le «seul modèle est de déployer un réseau».
Une nouvelle offensive tarifaire de Free serait certes une bonne affaire pour les consommateurs, à condition que la qualité du service soit à la hauteur. Cette semaine, Free s’est fait épingler par l’UFC Que Choisir qui le qualifie de «lanterne rouge» pour ses services dans la 3G. L’opérateur n’a pas manqué de contester ces conclusions.
La vidéo de Complément d’enquête:
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