Selon l’association de consommateurs, les opérateurs maintiennent une 3G dégradée pour inciter au passage à la 4G. Mais certains points restent flous.
Deux semaines après avoir épinglé la qualité des réseaux mobiles de nouvelle génération (4G), l’UFC-Que Choisir remet une couche avec la 3G. Dans la ligne de mire de l’association de consommateurs, le nouvel opérateur Free Mobile serait le plus mauvais élève. Exaspéré, le trublion a annoncé mardi son intention de saisir la justice contre “une étude partielle et partiale”. L’UFC s’attaque à tous les opérateurs français, qui sont accusés de maintenir volontairement une 3G dégradée, pour inciter les clients à souscrire des forfaits 4G, plus véloces mais aussi plus chers. “Nous craignons une transhumance forcée des consommateurs vers la 4G”, a expliqué mardi matin Alain Bazot, président de l’UFC, au cours d’une conférence de presse téléphonique.
“L’UFC paraît regretter le temps paisible de l’oligopole” des trois opérateurs mobiles historiques, dénonce Free mardi matin. “Free va saisir la justice contre UFC qui, s’appuyant une nouvelle fois sur une étude partielle et partiale avec une méthodologie très contestable qui ignore la réalité de l’usage, tente d’accroître sa notoriété au détriment de Free”, tonne encore l’opérateur. Les inquiétudes de l’UFC sont fondées sur les résultats d’une étude sur la qualité des réseaux, menée par un prestataire extérieur. Plus de 3 000 mesures ont été réalisées, dans quatre zones : l’Ile-de-France, Lille, Toulouse et Grenoble.
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