Une nouvelle mise à jour de la Freebox a introduit, jeudi 3 janvier, un dispositif permettant de bloquer les publicités en ligne. Actuellement en version ‘bêta’, ce système est activé par défaut, après la nouvelle mise à jour de la boîte Internet. Aucune demande n’est faite à l’utilisateur, qui ne peut pas non plus établir une ‘liste blanche’ des sites à ne pas viser par le dispositif. Au 30 septembre, Free revendiquait 5,3 millions d’abonnés au haut débit (.pdf).
D’après les premières constatations de la presse spécialisée, n’importe quel navigateur Web utilisant une connexion du fournisseur d’accès Free (dont le fondateur, Xavier Niel, est actionnaire du Monde) est concerné.
Dans les faits, PC Inpact note toutefois que ‘les espaces Adwords de Google ne s’affichent plus, ainsi que certains liens. Sur d’autres sites, l’impact semble aussi toucher les pavés et les bandeaux, mais cela semble aléatoire et certains s’en tirent mieux que d’autres’.
‘LES ADBLOCKERS SONT LÉGAUX’, SELON FREE
Sur les réseaux sociaux, comme Twitter, les internautes ont pas tardé à ironiser sur l”Adgate’. Certains sites comme Freenews estiment pour leur part qu’en s’en prenant radicalement à la publicité en ligne, ‘Free prend le risque de mettre en péril des milliers d’éditeurs de contenus sur le Web’.
Joint par le site spécialisé ZDNet, Free minimise la portée de sa mesure. Le groupe assure qu’il serait ‘le premier concerné et probablement le plus touché’. Free indique enfin ‘que les adblockers sont légaux et sont même mis en avant par des navigateurs comme Chrome’.
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