Interrogé sur ses projets en termes de 4G dans “Complément d’enquête”, le patron de Free a confirmé ses intentions de casser une nouvelle fois les prix.
À son arrivée fracassante sur le marché des télécommunications en janvier 2012, estimant que les consommateurs avait été “pris pour des vaches à lait”, Xavier Niel lançait des forfaits low cost dont le moins cher du marché, à seulement 2 euros. Un véritable succès puisqu’il compte aujourd’hui 7,4 millions d’abonnés (contre 11,1 millions pour Bouygues Telecom, 21,2 millions pour SFR et 26,8 millions pour Orange).
Alors, que penser du silence et de l’absence du quatrième opérateur sur le segment de la 4G, pour laquelle ses trois concurrents se battent à coups de pubs comparatives depuis un mois ? Xavier Niel, qui recevait l’émission Complément d’enquête diffusée sur France 2 jeudi soir, s’explique : “La 4G, ça commence, les opérateurs déploient leurs antennes et ont décidé d’ouvrir leur réseau plus vite que prévu. Ils se sont sentis obligés d’avancer leur lancement de la 4G pour pouvoir augmenter leurs prix et engranger toujours plus de bénéfices.” Mais c’est sans compter sur le trublion qui a bien l’intention de leur faire le même coup que pour la 3G : “On les laisse augmenter leurs prix tranquillement, et puis on arrivera pour recommencer à diviser par deux les prix du marché. On ne va pas se priver !” lance l’homme d’affaires, interrogé par Benoît Duquesne.
“Je trouve ce pays fantastique”
À la fois discret et grande gueule, Xavier Niel est un véritable patron à l’américaine. L’homme parle simplement de ses origines, de son parcours et même de ses revenus. “Ma démarche consiste à ne pas oublier d’où j’arrive, c’est-à-dire d’un milieu pas spécialement favorisé, et surtout de ne jamais l’oublier.”
Interrogé sur son salaire, le grand patron admet gagner environ 150 000 euros (…)
Loi contre la prostitution : avis négatif du Conseil national du numériqueLa Xbox One à l’épreuve des joueurs !
Guerre des brevets : Samsung doit désormais 930 millions de dollars à Apple
Le patron du Swatch Group ne craint pas la smart watch
Recevez la newsletter Le Point.fr