Glenn Greenwald, l’appel de Berlin à la résistance anti-surveillance

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Le journaliste du Guardian qui a diffusé des documents d’Edward Snowden s’est exprimé lors du Congrès annuel du Chaos Computer Club et a appelé à lutter contre la surveillance de masse.

Le Congrès du Chaos Computer Club est un rassemblement de tout ce qui en informatique et tech est épris de code, de logiciels libres, de cryptographie et de liberté en général, et qui a lieu annuellement à Berlin. C’est un bon baromètre de la tech indépendante et des préoccupations de ce milieu libertaire qui détient les clefs du code et d’une certaine morale de la profession. L’édition 2013, durant ce dernier week-end de l’année, a été bouillonnante, dominée par les problèmes de surveillance généralisée, et par des grands noms de la cyberdissidence qui ont fait les dossiers noirs de la tech cette année : Julian Assange, le désormais vétéran, mais aussi et surtout Glenn Greenwald, l’autre homme de l’année, qui détient les documents livrés par Snowden.

Opposition frontale 

L’intervention de Glenn Greenwald, par Skype, depuis le Brésil où il vit, a galvanisé les participants et tous ceux qui suivaient les débats à distance. Le site Boing Boing a publié la vidéo de son intervention qu’il définit comme un manifeste “extraordinaire” (également disponible sur le site de fichiers audio Sound Cloud).

Glenn Greenwald au visage d’aimable étudiant américain, y appelle à la révolte générale, par des innovations technologiques, ou par tout moyen politique et citoyen. Extrêmement sûr de son fait, au vu des documents qu’il a en sa possession, et qui promettent d’autres révélation, il vilipende les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, rend hommage aux premiers “lanceurs d’alertes” (comme Chelsea Manning à l’origine des dossiers Wikileaks), et assène un frisson Big Brother en résumant ce qu’il voit comme une folie prédatrice de données déjà bien installée : “La seule idée que vous puissiez leur échapper ne serait-ce que pendant un quart d’heure leur est intolérable. C’est ça, leur (…)lire la suite sur Atlantico

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