« Aujourd’hui, plus d’un quart du tout nouveau code de GoogleGoogle est généré par l’IAIA, puis examiné et accepté par les ingénieurs. Cela permet à nos ingénieurs d’en faire plus et d’avancer plus vite. » C’est ce qu’affirme le patron de Google, Sundar PichaiSundar Pichai, en marge de l’annonce récente des résultats du troisième trimestre, sur le blogblog Keyword du groupe.
Outre ses outils d’IA génératifs ouverts au public, comme Gemini ou l’enrichissement de fonctions d’AndroidAndroid comme Google Lens avec de l’IA, le groupe investi aussi beaucoup sur sa plateforme VertexVertex dédiée aux développeurs et BigQuery dédiée à l’apprentissage automatique. Ce qui est plus impressionnant, c’est que Google fasse confiance à son IA pour accélérer le développement de ses outils.
L’IA grignote l’emploi chez Google
Mais comme l’explique Sundar Pichai, les travaux de l’IA sont examinés par des contrôleurs humains pour garder le contrôle. Google utilise également l’IA pour se substituer à certains salariés de sa régie publicitaire. Supprimer des postes pour laisser place à l’IA ne relève malheureusement plus du domaine de la surprise.
Google n’est d’ailleurs pas la seule entreprise à exploiter l’IA pour gagner du temps sur le développement du code. Elle est utilisée par les studios de création de jeux vidéo pour générer presque 50 % du travail. Elle est même employée pour créer les voix et le design des jeux. Désormais, lorsque vous utiliserez les services de Google, retenez bien qu’environ ¼ de ce que vous voyez n’a pas été développé par un humain.