Le discret succès de l’application Facebook pour téléphones classiques

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L’application Facebook pour téléphones classiques a dépassé le nombre de 100 millions d’utilisateurs par mois. Créée en 2011, elle est très populaire dans les pays émergents, comme le Brésil ou l’Inde.

Facebook ne se décline pas que sur ordinateur, tablette et smartphone. Il existe aussi une application du célèbre réseau social pour les téléphones classiques. Peu connue en Europe et en Amérique du Nord, l’application «Facebook For Every Phone» («Facebook pour tous les téléphones») vient pourtant d’atteindre les 100 millions d’utilisateurs actifs par mois. «C’est une étape importante pour nous», annonce Ran Makavy, responsable du projet, dans un post de blog. Au total, Facebook revendique 751 millions d’utilisateurs sur mobiles.

Une application peu gourmande en données

L’application «Facebook For Every Phone» offre une expérience proche de celle de l’application Facebook pour smartphone. Ses utilisateurs peuvent accéder à leur flux d’actualité, leur journal et leur boîte de réception, y poster des statuts et des photos. Elle a été développée par Snaptu, une startup israélienne spécialisée dans les plateformes pour mobiles, rachetée par Facebook en 2001 pour 70 millions de dollars. «Facebook For Every Phone permet aux gens de se connecter avec d’autres personnes et les choses qu’ils aiment tout autour du monde, peu importe le genre de téléphones qu’ils utilisent», explique Ran Makavy, qui a co-fondé Snaptu.

L’application a été conçue pour ne pas consommer beaucoup de données mobiles, réduisant ainsi le coût de son utilisation. Elle est à présent disponible sur plus de 3000 modèles de téléphones, soit 500 de plus que lors de son lancement. Mais Facebook est allé plus loin, en passant des accords avec des fabricants de téléphones pour qu’ils proposent un accès gratuit à l’application sur certains modèles. C’est notamment le cas de Nokia et de son Asha 501, téléphone aux fonctionnalités simples mais au design léché, qui est principalement destiné aux marchés (…)

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