Raisonner comme pourrait le faire un humain face à des questions complexes, c’est ce dont est capable de faire le nouveau modèle de Mistral AI. Baptisé Magistral, il peut se mesurer à des IAIA comme celle d’o1 d’OpenAI qui fonctionne de façon similaire. Pour raisonner, l’IA organise sa « pensée » via des étapes distinctes et structurées. Ces étapes sont décrites de façon à ce que l’utilisateur puisse suivre son raisonnement. De quoi éviter et prévenir les phénomènes d’hallucinationhallucination propres aux LLM.

Contrairement à ses concurrents qui réfléchissent systématiquement en anglais, Magistral a la capacité d’élaborer sa réponse à partir de la langue utilisée. Il peut le faire à partir de l’anglais, du français, de l’espagnol, de l’allemand, de l’italien et même de l’arabe, du chinois ou du russe. Avec ce procédé, comme pour les concurrents, il ne faut pas s’attendre à des réponses immédiates.

Magistral sait raisonner à partir de la langue employée par l’utilisateur. © MistralAI

Un chatbot spécialisé

Ceci dit, MistralMistral propose un accélérateur appelé FlashFlash Answers. Il permet d’obtenir une réponse dix fois plus vite, mais sans doute avec un raisonnement moins rigoureux. Dans tous les cas, il ne s’agit pas d’un chatbotchatbot ouvert à tous les sujets de discussion. Il se destine principalement à des tâches dédiées à la finance, au droit, à la santé et à l’ingénierie.

Encore une fois, Mistral propose son modèle en open sourceopen source et c’est ce qui en fait un atout fortement concurrentiel. Le modèle porteporte le nom de Magistral Small, et il est doté 24 milliards de paramètres. Il est disponible au téléchargement via HuggingFace. Un autre modèle – plus puissant, baptisé Magistral Medium – reste, quant à lui, en licence propriétaire.

Pour le moment, Magistral Medium n’est accessible qu’en démonstration.