Le marché automobile neuf s’effondre en France : voici les chiffres qui font trembler les constructeurs

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Si certains constructeurs tirent leur épingle du jeu, comme Volkswagen ou Renault, depuis le lancement de sa R5 E-Tech très attendu depuis la fin de la commercialisation de la Zoé, le marché du neuf est en berne.

Les hybrides en tête, le diesel en déclin

Au premier trimestre 2025, les voitures hybrides représentent près de 50 % des immatriculations de voitures neuves, avec 203 858 unités vendues, soit une augmentation de 24,7 % par rapport à l’année précédente. Cette progression reflète l’engouement des consommateurs pour des solutions intermédiaires entre thermique et électrique, offrant une meilleure efficacité énergétique sans les contraintes de recharge.

La nouvelle Clio propose des motorisations hybrides en adéquation avec le marché automobile actuel. © Renault

En revanche, les voitures électriques pures enregistrent une baisse de 6,6 %, totalisant 74 519 immatriculations, ce qui correspond à une part de marché de 18,2 %. Les raisons avancées incluent des prix d’achat élevés, une autonomie parfois jugée insuffisante et un réseau de recharge encore inégal. Le durcissement du bonus écologique et l’absence du leasing social pour le moment ne facilitent pas l’essor de la voiture électrique en France.

Le diesel, quant à lui, poursuit son déclin, ne représentant plus que 4,9 % des ventes de voitures neuves, contre 8,5 % en 2024. Cette chute s’explique par les restrictions de circulation dans les zones à faibles émissions (ZFE-m) et une image de plus en plus négative auprès du public. Les constructeurs sont de moins en moins nombreux à proposer une option diesel dans leur gamme.

Un marché global en repli

Malgré la montée en puissance des hybrideshybrides, le marché global des voitures neuves est en recul. Au premier trimestre 2025, 410 000 véhicules neufs ont été immatriculés, soit une baisse de 7,8 % par rapport à 2024 et de 25,9 % par rapport à 2019. Les commandes suivent la même tendance, avec une diminution de plus de 12 % sur un an.

Plusieurs facteurs expliquent cette situation : une inflation persistante, des incertitudes économiques, des délais de livraison allongés et une transition énergétiquetransition énergétique qui peut désorienter les acheteurs. De plus, la réduction des aides gouvernementales, comme l’abandon de la prime à la conversion, freine l’adoption des véhicules électriques.

En parallèle, le marché de l’occasion affiche une certaine résiliencerésilience, avec 1 378 403 immatriculations au premier trimestre 2025, en hausse de 2,3 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance montre que de nombreux consommateurs se tournent vers des alternatives plus abordables face à la hausse des prix des véhicules neufs.

Le parc roulant est de plus en plus âgé en France avec une moyenne de 11,3 ans. © AM avec ChatGPT

Un parc automobile vieillissant

L’âge moyen des voitures en circulation en France continue d’augmenter, atteignant 11,3 ans en 2025. Cette tendance s’explique par le report des achats de véhicules neufs, les consommateurs conservant plus longtemps leurs voitures actuelles en raison des incertitudes économiques et des coûts élevés des modèles récents.

Si l’hybride s’impose comme la motorisation dominante en France en 2025, le marché automobileautomobile dans son ensemble reste confronté à des défis majeurs. La transition énergétique, bien qu’en marche, nécessite des ajustements pour répondre aux attentes des consommateurs et aux enjeux environnementaux.

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