Le marché du PC n’a pas fini sa mutation

Author:

Les fabricants d’ordinateurs doivent s’adapter pour faire face à la montée en puissance des smartphones et des tablettes.

«Le PC n’est pas mort, contrairement à ce que beaucoup ont proclamé, affirme Duncan Stewart directeur de Deloitte Research. La forte croissance des ventes de tablettes et de smartphones a pu faire croire que les ordinateurs étaient condamnés. Nous assistons plutôt à l’émergence de nouveaux usages.»

De 2010 à 2012, les ventes de tablettes et de smartphones combinées ont quasiment triplé, pour atteindre 1 milliard de terminaux vendus. Ces deux catégories ont effectivement renvoyé aux oubliettes des produits à succès les PC, dont à peine 360 millions ont été écoulés l’année dernière, selon l’étude Technology, Media  Telecommunications (TMT) Predictions 2013 du cabinet Deloitte. Mais, selon celle-ci, il ne faut pas sous-estimer la puissance de la «base installée» ; en 2013, environ 1,6 milliard de PC seront utilisés dans le monde, pour 1,6 milliard de smartphones et seulement 300 millions de tablettes. Les usages n’ont pas encore changé. Les internautes vont se connecter au Web 300 milliards d’heures par mois via leur PC, contre «seulement» 15 milliards d’heures par mois depuis une tablette. Le PC a encore des atouts pour résister à la tablette. Un écran plus grand, un clavier, une souris et davantage de mémoire: autant de qualités qui sont appréciées dans un usage professionnel mais aussi personnel. «Les jeunes restent très attachés au PC pour jouer ou regarder des vidéos sur un écran plus grand, mais aussi pour faire leurs devoirs», souligne Duncan Stewart.

L’équipement personnel

Alors, comment expliquer l’inversion de la courbe des ventes entre PC et tablettes? Dans les pays matures, le marché du PC est un marché de renouvellement, contre un premier achat pour la tablette. Ce qui en fait un segment de produits plus dynamique. En outre, les entreprises n’ont pas remplacé le PC par la tablette, elles ont ajouté la tablette au PC. De (…)

Lire la suite sur Figaro.fr

Inscrivez vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *