L’expulsion d’AppGratis de l’App Store prend une tournure politique

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Fleur Pellerin s’est rendue ce jeudi dans les locaux d’AppGratis, cette start-up française dont l’application a été subitement expulsée de l’App Store. Elle appelle Apple à renouer avec le dialogue et dénonce son «comportement unilatéral et brutal».

Une start-up parisienne fait l’expérience – à son détriment – du rapport de force avec Apple. Vendredi dernier, «sans prévenir et sans raison claire» selon son jeune patron, le géant américain a décidé de sortir l’application AppGratis de son App Store. Subitement, la pépite française, qui croquait des parts de marchés dans le monde – y compris aux États-Unis – à vitesse grand V grâce à son concept (proposer chaque matin un accès gratuit à une application payante), voit ses projets de développement avec Apple s’arrêter net, figeant le travail de 45 employés.

Pourtant, à peine une semaine avant la décision choc, «AppGratis recevait encore un feu vert pour la mise en place de son appli sur iPad» tandis que «sa nouvelle version pour iPhone a été validée en novembre dernier», s’étonne Simon Dawlat, PDG et fondateur de l’appli depuis 2008, dans une note de blog publiée quelques heures après avoir a appris le verdict. C’est d’ailleurs sur la base de ces approbations qu’AppGratis avait levé, en janvier, 10 millions d’euros, dont la moitié via des investisseurs aguérris dont Iris Capital, sponsorisé par Orange et Publicis. Les objectifs de cette société qui disait générer un millions de dollars de chiffres d’affaires par mois, étaient ambitieux: passer de 12 millions d’utilisateurs aujourd’hui à 20 millions d’ici la fin 2013, doubler les effectifs en un an et développer sa présence dans 50 pays d’ici à 2014.

Fleur Pellerin reproche le caractère «unitéral et brutal»

Devant ces incohérences, Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique, s’est saisi du dossier. Elle s’est rendue ce jeudi dans les locaux de la start-up «gravement atteinte», et a appelé «Apple à renouer avec le (…)

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