L’intelligence collective, moteur de l’innovation durable

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« L’intelligence collective est au cœur de tous les progrès qu’on fait », soutient Étienne Brière, directeur scientifique et partenariats de la RD d’EDF, dans un nouveau podcast Futura « L’innovation collective en action pour aller plus loin ? ». Le partenariat de longue durée noué avec le CNRS en est en effet un bel exemple.

L’union de la rigueur scientifique et de la puissance industrielle a en effet permis de développer une relation de confiance et des partenariats durables et structurants. Des partenariats qui peuvent prendre plusieurs formes comme, par exemple, les brevets codéposés qui favorisent l’innovation et sécurisent les investissements en RD. Le CNRS a d’ailleurs un portefeuille de 7 000 familles de brevets et est le 1er organisme de recherche codéposant avec des entreprises.

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Les LabCom et le dispositif Cifre

Les laboratoires communs donnent aussi un cadre commun entre une entreprise et un laboratoire de recherche public pour soutenir l’innovation par des activités de recherche partagées, avec une gouvernance commune, une feuille de route de recherche et d’innovation, des moyens de travail partagés, et une stratégie de valorisation par l’entreprise. Mélusine, par exemple, est un laboratoire commun avec le CNRS, la RD d’EDF et l’Université de Lorraine dans le domaine du génie des procédés. Ses travaux concernent la mise au point de nouveaux procédés d’épuration pour le traitement des rejets de produits chimiques utilisés dans la production d’énergie.

Des laboratoires qui accueillent d’ailleurs des étudiants et jeunes chercheurs pour réaliser leur thèse et travailler sur des sujets industriels applicatifs dans le cadre du dispositif Cifre. Deux thèses ont par exemple été soutenues en 2023 en collaboration entre la RD d’EDF et le CNRS. L’une portait sur de nouveaux cycles thermodynamiques, en particulier sur l’utilisation du CO2 pour améliorer des systèmes de climatisation. La seconde traitait de la modélisation et de l’optimisation de l’électricité produite par des centrales photovoltaïques flottantes installées sur des lacs.

Mélusine, laboratoire commun entre la RD d’EDF et le Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (CNRS/Université de Lorraine). © RD EDF, CNRS, Université de Lorraine

Un partenariat gagnant-gagnant

« Nos laboratoires communs permettent de poser sur quatre à cinq ans une recherche commune avec des moyens communs, qui permettent de dessiner une aventure pendant quelques années entre des équipes », se réjouit Mehdi Gmar, le directeur général délégué à l’innovation du CNRS. L’intérêt pour l’organisme public de recherche scientifique connu pour sa pluridisciplinarité, c’est de se confronter avec des réalités industrielles d’envergure et de pointe et « c’est aussi une façon de connecter ou d’ouvrir le monde des doctorants au monde des entreprises ». D’ailleurs, le CNRS a aussi lancé le 1er octobre 2025 son Année de l’Ingénierie pour promouvoir ces métiers auprès des jeunes et notamment des jeunes femmes.

Côté EDF, selon Étienne Brière, « l’objectif est vraiment d’aller chercher le meilleur de l’état de l’art au niveau international, et on a la conviction que le CNRS nous apporte cette qualité, cette excellence scientifique ». Une excellence au service des enjeux de la chaîne de valeur énergétique qu’adresse la RD d’EDF pour accompagner ses clients dans la réduction de leur empreinte carbone, produire plus d’électricité bas carbone avec le nucléaire et les renouvelables, développer les réseaux face aux défis de la transition énergétique, accroître les solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique et accélérer la transformation numérique.

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« En tant que RD, nos ingénieurs connaissent les enjeux des métiers et sont en dialogue avec le monde académique. Et donc, ce rôle de pont, c’est écouter, dialoguer avec les scientifiques au meilleur niveau d’état de l’art dans les laboratoires académiques et puis partager avec eux des enjeux, des problèmes sur lesquels on sait qu’on est à l’état de l’art, mais que si on progresse, on sera plus performant, on ira plus vite pour résoudre un problème », souligne Étienne Brière.

Article rédigé en partenariat avec EDF

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