WEB – Déjà adopté en première lecture au Sénat en septembre, le projet de loi est examiné à partir de ce lundi à l’Assemblée Nationale. Il pourrait étendre le «délit d’entrave à l’IVG» aux faux sites d’information tenus par des militants anti-avortement…
Editer un site Internet anti-IVG empêchant aux femmes de s’informer correctement pourrait devenir un délit pénal si la loi sur l’égalité homme-femme est votée par l’Assemblée nationale. Le texte, porté par la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem, déjà adopté au Sénat en septembre dernier, prévoit un amendement élargissant les conditions de mise en œuvre du délit d’entrave à l’IVG. La justice pourra sanctionner le simple fait d’«empêcher de s’informer», notamment sur Internet, sur le droit à l’avortement. Ce qui permettrait au gouvernement de lutter plus efficacement contre les sites militants déguisés, qui tentent subrepticement de convaincre les femmes de ne pas procéder à des IVG.
D’apparence neutre et officielle, de nombreux sites francophones relayent de fausses informations sur l’interruption volontaire de grossesse. Et ce sont ces mêmes sites Internet qui sont les mieux référencés sur les moteurs de recherche, au détriment du site officiel IVG.gouv.fr, lancé par la ministre de la Santé Marisol Tourraine et Najat Vallaud-Belkacem en septembre dernier.
Des sites en apparence sérieux, mais édités par des militants
Tapez «IVG» ou «avortement» sur un moteur de recherche. Parmi les premiers liens, et devant celui qui conduit sur le site du ministère de la Santé, vous retrouverez le site IVG.net, par exemple. Au niveau de l’interface, il a tout d’un site d’information et même d’aide aux femmes qui s’interrogent sur l’avortement. Or, ce site est en réalité conçu et animé par une association baptisée «SOS détresse», qui véhicule des messages anti-avortement, souvent trompeurs et culpabilisants pour les femmes, révélait (…) Lire la suite sur 20minutes.fr
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