PARIS (Reuters) – La victoire éclatante de l'UMP aux élections municipales a installé un unanimisme de façade au sein d'un parti où les "présidentiables" mettent en sourdine leurs divisions en attendant l'heure des "explications". Fragilisé par une impopularité tenace et des soupçons de surfacturations qui font l'objet d'une enquête préliminaire du parquet de Paris, Jean-François Copé gagne en légitimité à la tête du "premier parti de France" après un quasi-sans-faute. Consigne a été respectée d'éviter tout triomphalisme et d'offrir l'image d'une formation au travail. …