Microsoft planche sur un soutien-gorge connecté

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Relié à une application mobile, il permettra de lutter contre certains troubles alimentaires en incitant l’utilisatrice à se relaxer lorsqu’une situation stressante est détectée.

Après les montres, les lunettes et même les perruques, les soutiens-gorge connectés feront peut-être bientôt leur apparition dans les dressings des consommatrices. Pas question d’écouter de la musique ou de se faire guider par un GPS intégré à ce sous-vêtement, leur usage est pour l’instant tourné vers la médecine.

Cette technologie, pour l’instant développée par Microsoft, vise à lutter contre les boulimies émotionnelles. Grâce à un capteur de conductivité et un électrocardiogramme fixés sur le tissu et connectés à une application mobile, le soutien-gorge surveillera différents paramètres physiques de l’utilisatrice. Croisées avec des informations qu’elle aura préalablement renseignées sur ses comportements alimentaires, ces données permettront de l’alerter si elle atteint un seuil critique qui pourrait l’encourager à se sur-alimenter. Un message apparaît alors sur son smartphone, l’encourageant à se relaxer. L’idée n’est pas sans rappeler le «tweeting-bra», ce soutien-gorge porté par une animatrice de télévision grecque qui tweete automatiquement chaque fois qu’elle le dégrafe afin d’inciter les femmes à se faire dépister.

La technologie bientôt adaptée pour les hommes?

L’innovation est séduisante mais comporte deux inconvénients majeurs. Le soutien-gorge doit d’abord être retiré toutes les quatre heures pour être rechargé. Pas évident pour une femme de se plier à cette contrainte au travail ou tout simplement lorsqu’elle n’est pas chez elle. D’autre part, l’objet ne s’adresse… qu’aux femmes. Les scientifiques ont bien tenté de déployer la même technologie sur des sous-vêtements pour hommes mais ils sont situés trop loin du coeur pour être utilisés.

Du moins pour l’instant. Le rapport sur les tests du soutien-gorge effectués par Microsoft indique que les chercheurs espèrent (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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