Orée, le Français qui réinvente les accessoires high tech

Author:


Un an après avoir lancé ses claviers pour PC et tablette en bois, Orée s’attaque au marché des smartphones.

Le pari était audacieux: commercialiser un clavier pour PC ou tablette en bois et «Made in France». Cette idée un peu folle, née il y a un peu plus d’un an de la rencontre entre un entrepreneur, Julien Salanave, et un designer, Franck Fontana, est en train de se transformer en joli succès commercial.

La petite entreprise, qui emploie désormais huit personnes et fabrique ses claviers à Castelnaudary, a passé le cap des 1000 claviers vendus en février dernier. «C’était une idée saugrenue, mais elle séduit aussi bien en France qu’au Japon, au Canada ou aux États-Unis», se félicite aujourd’hui Julien Salanave. «Pour répondre à la demande nous avons agrandi notre atelier et fabriquons 100 claviers par semaine, contre une trentaine précédemment. A Castelnaudary nous bénéficions d’un savoir-faire unique et non délocalisable!» ajoute l’entrepreneur.

Les claviers en bois massif, de l’érable ou du noyer, de belle facture, se veulent une «rencontre entre le luxe et la high tech». Un mariage pour le moins réussi. Ces claviers ont à la fois de beaux objets designs qui ne déparent pas dans un joli bureau, mais aussi des objets high tech, adaptés à une utilisation professionnelle et qui peuvent se connecter en bluetooth à n’importe quel PC ou Mac du marché.

Orée sort du bois

Bien décidé à poursuivre son extension, le Français élargit sa gamme en ajoutant des étuis en cuir, adaptés à ses claviers.

Surtout, l’entreprise a élargi son offre de produits. Aux côtés des claviers en bois, s’ajoutent des trackpads, ce pavé qui remplace la souris sur les ordinateurs portables. La réalisation de ces trackpads en bois est une véritable prouesse technologique, Orée étant parvenu à rendre tactile une surface en bois. En plus, ces trackpads peuvent être transformés en pavé numérique, grâce à une petite couverture en cuir sur laquelle les chiffres sont imprimés.

«Nous avons (…) Lire la suite sur Figaro.fr

Inscrivez vous à la newsletter du Figaro

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *