Pourquoi Air France a autorisé les appareils électroniques au décollage

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La compagnie a récemment changé de politique à l’égard des smartphones et tablettes lors des phases délicates de vol. Et pourrait bientôt autoriser les communications.

L’annonce est tombée mi-février et a fait l’effet d’une petite révolution auprès des passagers aériens: Air France autorisera désormais l’utilisation d’appareils électroniques durant toutes les phases de vol, c’est à dire même pendant le décollage, l’atterrissage et au cours du roulage. En mode avion, certes, mais quand même. Les passagers pourront maintenant lire un e-book sur leur tablette ou jouer sur leur smartphone, tant que leurs appareils ne sont pas communicants.

Mais pourquoi, après des années durant lesquelles les hôtesses et stewards étaient chargés de «fliquer» les utilisateurs d’appareils électroniques au décollage, Air France a-t-elle changé sa politique en la matière? «Principe de précaution, répond Paul Thévenon-Rousseau, commandant de bord de la compagnie et porte-parole des opérations aériennes. Il nous fallait du temps pour avoir du recul sur l’impact de ces appareils sur les systèmes de radio-communications. Dans le doute, ils ont été interdits lors des phases délicates du vol.»

Des tests ont été réalisés et ont finalement montré qu’un usage d’appareils électroniques non communicants ne gênait en rien le pilotage des avions. Fin octobre, l’Agence américaine de l’aviation civile (FAA) lève leur interdiction au décollage et à l’atterrissage, pour peu que le mode avion soit activé. Début décembre, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESE) lui emboîte le pas. Le temps que le droit européen soit traduit en droit français et que les compagnies prennent les mesures nécessaires, ce n’est que quelques semaines plus tard qu’Air France change sa politique à l’égard des appareils électroniques.

Maintenant qu’ils sont autorisés, reste à savoir si les passagers vont se conformer aux nouvelles règles de sécurité et activer réellement le mode avion. Cette fois, pas question (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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