Alors que la gamme Pixel 10 est disponible depuis la fin du mois d’août, GoogleGoogle planche déjà sur la prochaine itération de son smartphone, prévue pour 2026.
Pour le moment, on ne sait pas grand-chose sur ce Pixel 11. Ce qui est déjà sûr, c’est qu’il sera équipé d’un SoCSoC Tensor G6. Gravé en 2 mm par TSMC, ce sera une première pour Google. Cette finesse lui permettrait d’augmenter ses performances d’environ 15 %, tout en réduisant de 30 % sa consommation énergétiqueconsommation énergétique. Avec cette puce, la gestion de l’IAIA devrait être encore un peu plus renforcée et le traitement de l’image pour les photos et les vidéos optimisé. Avec ce processeur produit par TSMC, Google confirme donc son éloignement de SamsungSamsung.
Le Sud-Coréen fabriquait auparavant les Tensor pour les Pixel, jusqu’à l’an dernier. Avec le Pixel 10, la collaboration avec Samsung était désormais limitée au modem 5G Exynos. Or, selon les informations de Mystic Leaks, Google abandonnerait totalement le Sud-Coréen pour lui préférer le Taïwanais MediaTek pour ce modem.
En lieu et place d’un Exynos 5400i, le Pixel 11 devrait se connecter en 5G avec le M90 de MediaTek. Et sur ce point, le smartphone de Google ne devrait pas y perdre, bien au contraire. Moins onéreux, le module est compatible avec la connectivité satellite. Il supporte également le dual SIMSIM en 5G. Il optimise sa puissance via des algorithmes d’IA et il est capable de télécharger en théorie des données à la vitessevitesse de 12 Gbit/s.
Enfin, la consommation énergétique pourrait également être plus avantageuse par rapport au modèle de Samsung. D’ailleurs, il faut savoir que le Sud-Coréen aurait bien pu totalement disparaître du Pixel il y a un an, puisque Google comptait déjà remplacer ce module modem par celui de MediaTek pour le Pixel 10. Il a toutefois renoncé pour des raisons non communiquées.
Sans doute moins onéreuse que la puce de Samsung, la nouvelle M90 est censée proposer les mêmes fonctionnalités, tout en disposant de performances et d’une gestion énergétiques optimisées. © Mediatek
Google ne cherche pas la puissance brute
Outre ce modem qui semble prometteur, ce n’est pas parce que Google abandonne Samsung au profit de TSMC pour son processeur que les performances du Tensor G6 vont désormais exploser. Le G5 était déjà en retrait face à la puce A19 d’AppleApple ou au Snapdragon 8 Gen 5 de Qualcomm. Avec ce Tensor G6, cela ne devrait pas changer, malgré le passage à des nœudsnœuds gravés en 2 nm.
Rappelons que l’architecture et le design de ces puces ont été conçus par Google lui-même et que l’objectif de la firme n’est pas tant de se hisser au sommet en matièrematière de performances brutes que d’obtenir une puce dotée d’une meilleure efficacité globale. Google cherche également à y implanterimplanter des fonctions exclusives, comme l’accélération directe du traitement de l’IA – notamment pour la photo ou la transcriptiontranscription vocale instantanée.
Du côté de Samsung, la perte totale de Google va certainement engendrer une sacrée dégringolade dans ses revenus issus des composants haut de de gamme. Jusqu’à présent, les gammes Pixel utilisaient exclusivement ses modems, et retrouver un tel client semble improbable.
Cette décision est également cinglante sur le plan de la réputation : les modems Samsung étaient souvent critiqués pour leur manque de fiabilité, avec des pertes de réseau ou de la surchauffe, impactant directement l’autonomie du mobile.
En conséquence, le choix qu’a eu Google de se passer de Samsung va peut-être inciter d’autres marques à miser sur des fournisseurs alternatifs. Pour le côté positif, cela va forcer le Sud-Coréen à améliorer ses modems pour rester dans la compétition.